vendredi 28 janvier 2011

Audit interne : les bonnes questions.


Pour installer une relation de confiance avec l’audité, il convient d’adopter un comportement d’apprenti. Ce n’est pas difficile. En effet, du fait de votre indépendance, vous connaissez moins bien le poste de travail et son environnement que l’audité. Il faut privilégier cette relation de non sachant (vous) à sachant (l’audité) pour poser des questions d’apprenti. Ces questions (forcément ouvertes) commencent toujours par des termes tels que :
Comment ?
En quoi ?
Combien ?
Quand ?
Où ?
Qui ?
Etc.
Devant de telles questions, l’audité aura à cœur de vous répondre sans détour puisque vous êtes là pour découvrir et apprendre ce qu’il fait. En principe, les gens aiment leur travail et aiment en parler. Vous éviterez cependant d’en faire un peu trop en vous exclamant à chaque réponse :
« Ooooh, c’est magnifique, c’est super ! »
« Vous êtes vraiment doué ! »
« Qu’est ce que vous êtes fort, etc. »

Vous devrez absolument éviter les questions qui commencent par : « Pourquoi ? »
Ce sont des questions d’inquisiteur qui appellent toujours des réponses de justification. Le cas échéant, l’audité vous répondra en essayant de vous fournir une explication plausible sur la pertinence de sa pratique. Il faut éviter également toutes les questions fermées et tendancieuses du genre :
« Vous avez trafiqué les chiffres ou quoi ? »
« Vous êtes sûr que ça marche quand vous faites ceci ? »
« Vous êtes vraiment compétent pour faire cela ? »
Ainsi que les affirmations négatives ou les jugements
« Ça ne marche pas votre truc ! »
« Mais c’est nul de faire comme ça ! »
« C’est pas possible, vous n’avez rien contrôlé du tout ! »

Compris ?

Bon !

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