Le rêve partagé :
JFZ évoque l’idée de « rêve
partagé » et cette notion est fondamentale. Les gens de Favi ne
travaillent pas pour un patron ou pour un vilain capitaliste qui s'engraisse sur leur dos. Ils travaillent pour vivre dans leur région, là
où ils sont presque tous nés et là où ils ont leurs familles et leurs amis. Le
rêve partagé est une sorte de contrat gagnant / gagnant entre eux et les
clients.
“Toujours plus et mieux
pour moins cher pour chacun de nos clients, à Hallencourt dans le respect de la
terre et de nos enfants”.
Dans ta boutique, il faut
que tu trouves toi aussi un rêve à partager. Encore une difficulté à résoudre
et le modèle de Favi ne sert pas à grand-chose hormis de démontrer qu’il faut
un tel rêve. A Hallencourt dans la campagne Picarde, c’est quatre cents emplois
qui constituaient l’enjeu de ce rêve. Il est partagé par les personnels, les
actionnaires, la population, les commerçants, bref il fait l’unanimité. Il est
vrai que, dans une grande majorité des cas, le fait de conserver son emploi est un
enjeu majeur et cela peut servir de base à la formulation d’un grand nombre de
rêves à partager.
Ce rêve va plus loin que
cette envie primordiale de conserver une activité locale ? Tu as compris
qu’il est question aussi de responsabilité sociétale puisqu’il évoque également
le respect de la terre et des descendants. Une fois que tu as écrit ce rêve, les
comportements s’orientent tout naturellement vers le respect des principes ou
des règles qui y sont énoncés. Dans les équipes, il y a une sorte d’auto
régulation qui s’instaure et quiconque dérogerait à l’un de ces principes
serait rappelé à l’ordre par les autres.