vendredi 29 avril 2016

Les changements de la nouvelle version de la norme ISO 9001:2015

J'ai été invité à animer un webinaire en collaboration avec la société BlueKango de Rennes qui conçoit, produit et vend des logiciels QHSE. Le contenu de cet exposé est tiré de mon dernier bouquin publié par les éditons AFNOR en octobre dernier et qui s'intitule :
"La qualité 2015, c'est facile. Comprendre les évolutions de la norme EN ISO 9001"
Pour écouter cette magistrale conférence qui dure environ une cinquantaine de minutes, vous devrez vous rendre sur You tube avec le lien suivant :

https://youtu.be/kjd8qm1kqFc

L'introduction est de Hugues Sciard, le patron de la société

Bien à vous et bonne écoute. 
     

Holacratie ou l'entreprise libérée (Saison 18)



L’homme, autrement dit l’être humain, est-il bon ? 
Grave question car JFZ l’affirme à tout instant et en fait son credo. Je pense qu’il faut y ajouter un petit bémol car s’il est vrai que dans son entreprise, il fait une absolue confiance à ses collaborateurs quelle que soit leur fonction, il s’est séparé de quelques individus qui ne répondaient pas à cette définition. Car l’homme bon doit répondre à une définition simple : il doit aimer les autres et surtout, il doit aimer ses clients. Si tu as des velléités de compétition avec les autres, si tu profites de tes collègues, si tu ne réponds pas à une demande d’un de tes clients (et les clients internes sont aussi importants que les vrais, ceux qui achètent) alors tu ne peux pas être bon et de ce fait tu ne peux rester dans une entreprise libérée ou la confiance réciproque est la condition sine qua non de réussite et de pérennité. Il donne dans une de ses vidéos, l’exemple de David, un qualiticien qui un jour s’est plaint auprès de lui du fait qu’il recevait des ordres de la part des ouvriers. Il explique à son patron qu’il a un bac plus trois et que ce n’est pas aux ouvriers sans diplôme de lui dire ce qu’il a à faire. JFZ lui dit : « Je pense que tu n’es pas bon et si je ne peux pas changer ton statut ni modifier ton poste, en revanche je peux t’imposer une formation pour espérer te faire changer d’avis. J’augmente ton salaire de 10% et tu vas passer les six prochains mois en production avec les équipes pour que tu prennes conscience des compétences qui sont nécessaires pour occuper ces postes et des contraintes qu’ils doivent subir et des problèmes qu’ils doivent régler. »
David refusa cette proposition et aussitôt JFZ entama une procédure de licenciement.
Les individus qui ne correspondent pas à cette définition partent d’eux-mêmes, soit de leur propre chef, soit sous la pression des coéquipiers. Si JFZ est un vrai humaniste, il est loin de faire preuve d’angélisme et de naïveté. Le postulat qu’il adopte est que celui qui reste chez lui EST un homme bon. Les autres partent.
    

mercredi 27 avril 2016

Holacratie ou l'entreprise libérée (Saison 17)

Le rêve partagé :


JFZ évoque l’idée de « rêve partagé » et cette notion est fondamentale. Les gens de Favi ne travaillent pas pour un patron ou pour un vilain capitaliste qui s'engraisse sur leur dos. Ils travaillent pour vivre dans leur région, là où ils sont presque tous nés et là où ils ont leurs familles et leurs amis. Le rêve partagé est une sorte de contrat gagnant / gagnant entre eux et les clients.

“Toujours plus et mieux pour moins cher pour chacun de nos clients, à Hallencourt dans le respect de la terre et de nos enfants”.

Dans ta boutique, il faut que tu trouves toi aussi un rêve à partager. Encore une difficulté à résoudre et le modèle de Favi ne sert pas à grand-chose hormis de démontrer qu’il faut un tel rêve. A Hallencourt dans la campagne Picarde, c’est quatre cents emplois qui constituaient l’enjeu de ce rêve. Il est partagé par les personnels, les actionnaires, la population, les commerçants, bref il fait l’unanimité. Il est vrai que, dans une grande majorité des cas, le fait de conserver son emploi est un enjeu majeur et cela peut servir de base à la formulation d’un grand nombre de rêves à partager.

Ce rêve va plus loin que cette envie primordiale de conserver une activité locale ? Tu as compris qu’il est question aussi de responsabilité sociétale puisqu’il évoque également le respect de la terre et des descendants. Une fois que tu as écrit ce rêve, les comportements s’orientent tout naturellement vers le respect des principes ou des règles qui y sont énoncés. Dans les équipes, il y a une sorte d’auto régulation qui s’instaure et quiconque dérogerait à l’un de ces principes serait rappelé à l’ordre par les autres.