mercredi 27 février 2013

Spécial copinage : le petit coin de la culture.



Une fois n'est pas coutume, je souhaite faire la promotion d'un copain, auteur, acteur et metteur en scène, Jean Pétrement, qui est en charge également de la direction du théâtre Bacchus à Besançon. Il joue actuellement à Paris au théâtre de l’Essaïon, une pièce de sa composition intitulée « Proudhon modèle… Courbet » qui connait un vif succès. J’y suis allé jeudi passé à l'occasion d'un déplacement et j’ai aimé cette rencontre entre ces deux êtres que leurs personnalités opposent et qui néanmoins s’admirent et se recherchent. Un « huis clos éclatant » selon l’Express où l’on découvre un Courbet truculent, fort en gueule en train de travailler sur un de ses chefs d’œuvre « L’atelier du peintre » et un Proudhon, penseur exalté et intransigeant. L’art, la politique sont des thèmes qui suscitent des discussions et des débats passionnés entre les deux hommes et Jenny, jeune et belle femme libérée, modèle du peintre, vient mêler sa voix pour argumenter contre la misogynie de l’époque. Et puis, George le braconnier (la scène se passe à Ornans, village natal du peintre) qui apporte son grain de sel conservateur.

Les critiques sont élogieuses et les acteurs (Jean y joue le rôle de Proudhon) plus qu’excellents.

Pour vous qui travaillez ou habitez Paris ou la banlieue,  Jean propose un pridami (c'est une entrée à cout réduit) à 10 euros. Pour cela, vous consultez les dates de représentation, vous en choisissez une et vous me retournez l'info (nombre de places et date) à mon adresse mail :
Vos billets seront réservés et vous attendrons le soir dit à la billetterie de l'Essaïon (non loin de l'hôtel de ville).
Une représentation est programmée au musée d'Orsay le 7 avril.
  

lundi 25 février 2013

Qualité : questions métaphysiques.



Faut-il laisser exprimer sa foi ou faut-il citer les versets de la bible pour faire du prosélytisme religieux ?
Faut-il laisser exprimer ses convictions et ses croyances ou faut-il citer les chapitres des normes ISO pour faire la promotion du management de la qualité ?
Votre auditeur a-t-il la foi ou a-t-il appris les référentiels par cœur ?
Laisse-t-il parler son cœur ou sa mémoire ?
Rassurez-vous, ce message ne vient pas de moi !!
Mais il me parle bien !!!
   

samedi 23 février 2013

Audit interne : la mauvaise foi d'un audité.



La scène se passe dans une entreprise qui fabrique des pompes industrielles. L’auditeur est accompagné du chef d’atelier. Il audite la production. Le chef en question est un agent de maitrise à l’ancienne qui n’accepte pas la critique et pense que ses problèmes sont toujours de la faute des autres et qui est certain que ses collaborateurs ne peuvent décider seul de quoi que ce soit.

L’auditeur lève les yeux et remarque sur des étagères des dizaines de pompes à moitié démontées et il pense certainement dans sa petite tête que ces objets peuvent servir à des réparations. Il a l’intention de poser quelques questions à ce sujet pour s’assurer que tout est fait dans les règles de l’art.

- A qui servent ces pompes  demande-t-il au chef d’atelier ?

- Quelles pompes ?

- Les pompes là, sur l’étagère.

- Quelles pompes ? Je ne vois pas de pompe moi !!!

L’auditeur ébahi ne sait pas quoi dire…

Il répète :

- Les pompes là !
Et il montre les objets du doigt.

Le chef :

- Je vous dis qu'il n’y a aucune pompe ici.

Qu’auriez-vous fait à la place de l’auditeur ?
Ah bon ? Vous aussi ?
  
  

mercredi 20 février 2013

Management gagnant : les entreprises du 3ème type.



Un post du Figaro sur mon portable m’annonce que le déficit commercial français en 2012 est de 67 milliards d’euros. Mauvaise nouvelle même si l'on constate une légère amélioration de 2 milliards en regard de 2011. Poussé par une curiosité bien légitime, je cherche les résultats de deux de nos voisins et j’apprends que la Suisse affiche un excédent commercial de 24 milliards et que l’Allemagne montre une balance excédentaire de 188 milliards d’euros.

Sans être un économiste compétent, je me pose une question de simple citoyen :

-         -  Saperlipopette, comment cela peut-il être possible ? 
      (oui, je suis très bien élevé et je n’emploie que des jurons de bonne tenue).

Ces deux nations amies ne sont pas des pays à bas salaire que je sache et les exportations sont essentiellement des produits marchands (matériels et service).

Je reviens donc  à un message antérieur dans lequel je tentais d’expliquer que toutes les entreprises ne doivent pas être mises dans le même sac. Il ne s’agit pas de créer de la discrimination mais de prendre conscience que pour un pays, il existe certaines catégories d’entreprises sur la tête desquelles on ne doit pas appuyer trop fort de crainte de les noyer.

Pourquoi ?

Parce ces entreprises sont des outils nationaux de créations de richesse.

Quand une collectivité crée des emplois, même si ceux-ci sont nécessaires, elle ne crée pas de richesse. Elle crée de l’impôt ou des taxes.

Quand un service de l’Etat créé des emplois, même si ceux-ci sont nécessaires, il ne créé pas de richesse, il créé des impôts ou des taxes.

Quand une entreprise marchande vend en France, elle créé de la richesse régionale et si elle se développe, elle créé des emplois c'est-à-dire encore plus de richesse régionale.

Quand une entreprise exporte, elle créé de la richesse nationale et si elle se développe, elle créé encore plus de richesse nationale (ce bel argent qui afflue dans le Royaume dont parlait Colbert).

Il faut absolument aimer ces entreprises (les dernières citées) et les aimer plus que les autres. Il faut les aider aussi.

Moins de taxes, moins de charges, moins de tracasseries car c’est de ces structures que vient la richesse que l’on partage ensuite avec les plus démunis.

Dans le cas contraire, c’est le résultat affiché par les médias que j’ai cité en début de ce message.

Heureusement que le malheur des uns fait le bonheur des autres.

Que les partisans de la décroissance se rassurent, on marche dedans !
   

lundi 18 février 2013

Qualité : la finalité d'une fonction qualité (saison 3)



Un exemple de ce pourrait être la finalité et les résultats attendus d’une fonction qualité.

Finalité :

« Assurer la mise en œuvre effective des principes du management de la qualité de l’excellence en vue d’améliorer la satisfaction des exigences des parties prenantes et pour que l’organisation s’adapte en permanence aux évolutions des contraintes extérieures. »



Les données de sorties :

Des règles et des procédures de fonctionnement.

Des personnels formés et convaincus au management de la qualité.

Des bilans de la performance de l’organisation.



Les résultats attendus :

Le management propose une vision, une stratégie inspirée de cette vision et des objectifs.

Le management propose des valeurs, une éthique de gouvernance, une culture.

Le management propose un fonctionnement basé sur une approche systémique de l’organisation, sur une réponse aux risques encourus et sur la connaissance et l’évaluation des faits.

Le management propose une valorisation des ressources  humaines par le biais de leur développement et de leur engagement personnel.

Le management propose un fonctionnement basé sur l’amélioration continue, sur l’innovation et sur la formation permanente.

Le management propose un fonctionnement basé sur une responsabilité sociétale en harmonie avec le monde extérieur.

Le management propose le concept de partenariat en interne et en externe.

Toutes les composantes de l’organisme fonctionnent avec la responsabilité entière de la conformité de ce qu’elles produisent.

Elles ont défini les caractéristiques de ce qu’elles produisent en accord avec les exigences des clients internes et externes et des autres parties intéressées.

Elles ont des relations de partenariats avec les fournisseurs internes et externes afin d’améliorer la performance des éléments entrant nécessaires.

Elles observent les contraintes externes afin d’en tenir compte dans leur fonctionnement.

Elles ont des relations de partenariat avec les clients internes et externes afin d’évaluer en permanence l’adéquation de ce qu’elles produisent avec leurs exigences.

Elles enregistrent les dysfonctionnements, les analysent et engagent des actions d’améliorations pour améliorer l’efficacité et l’efficience de leurs activités.

Elles contribuent à la mise en œuvre de la stratégie et de la politique de leur organisme.