Je pars quelques jours (pas beaucoup hélas) pour le pays de la lavande et du soleil et comme je ne posterai pas de message vendredi, je prends un peu d'avance en commentant l'article de Christian Oyarbide sur
la RSE (cosmétique ou levier de
changement).
Mon cher Christian tu as raison de retenir quelques
principes de bon sens de ce texte complexe qu’est l’ISO 26000 sur la responsabilité
sociétale.
Par exemple se mettre d’accord sur la nécessité absolue d’avoir
des entreprises qui produisent parce que je ne comprends pas moi non plus la
tendance au non travail sous prétexte que cela fatigue (on le sait depuis longtemps
et Pierre Dac le rappelait encore récemment : « Le travail n’est pas
fait pour l’homme, la preuve ça le fatigue ! ». Si on ne travaille
pas, on ne consomme pas ou bien alors il faut faire travailler les autres et
cela porte un nom (esclavage ou un truc comme cela n’est-ce pas ?).
Par exemple faire travailler des sous traitant locaux,
permet effectivement de satisfaire à la plupart des exigences de ce texte parce
que jusqu’à preuve du contraire l’Europe et la France demeurent des contrées
respectueuses des droits de l’homme.
Par exemple arrêter les discours et passer aux actes. Quand
je balance à la déchetterie mon lave linge ou mon lave vaisselle parce qu’une
petite pièce électronique de merde ne fonctionne plus et que tout le reste est
encore bon (cuve inox, parois émaillées, moteurs électrique (que l’on sait
fabriquer pour durer dix ans en fonctionnement continu)) et que cela coute plus
cher de faire faire un devis au SAV que d’acheter un nouvel équipement et que les
mêmes qui fabriquent lesdits matériels affichent de grandes déclarations de développement
durable, je lance un cri. Ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhh.
Mais pourquoi je m’énerve ainsi moi, c’est pas bon pour les
artères la surtension !!
Il faut aussi arrêter de faire de l’intégrisme en matière de
responsabilité sociétale et ne pas toujours vouloir donner des leçons aux
autres qui se marrent en regardant notre PIB et notre endettement. Allons
doucement mais sûrement aurait dit ma chère grand-mère.