Le chaos est
souvent source de vie alors que l’ordre génère des habitudes.
Henry BROOKS ADAM.
Notre second souci est d’être capable de nous adapter à ces
changements qu’ils soient insidieux ou considérables, superficiels ou profonds.
Mais d’abord, il nous faut les percevoir. Ne faisons pas comme la grenouille
qui ne sent pas monter la température de l’eau de son bocal. Installons des
thermomètres partout. Et encore, pour l’animal c’est simple, elle doit
surveiller un seul paramètre. Nous, nous ne savons pas tout ce qui peut
dangereux pour notre avenir. Quels sont les paramètres de notre environnement
qui, en changeant, peuvent nous mettre en danger ?
Notre premier boulot est donc d’établir une liste
exhaustive de ces éléments. Nous pouvons le faire pour l’entreprise ou pour
nous même.
Pour notre entreprise, il peut s’agir d’éléments qui sont
dans l’actualité et que nous ne surveillons pas de manière systématique.
Ceux-là sont peut-être plus dangereux car assez invisibles.
C’est d’ailleurs assez marrant que, dans la dernière
version de la norme ISO 9001, celle de 2015 bien entendu, on trouve dans les premières
exigences la connaissance du contexte avec l’identification des enjeux externes
et internes ainsi que la connaissance des attentes des parties intéressées
influentes qui peuvent, si l’on n’y fait pas face, constituent autant de
dangers générant des risques variables selon les typologies d’entreprises.