La façon de mesurer une performance a-t-elle une incidence sur la pertinence de la mesure (de l’indicateur) ?
Hein, vous n’avez pas compris la question ?
Bon d’accord, un exemple est plus approprié.
Imaginez que vous êtes manager d’un service méthodes qui produit des programmes de machines et vous avez des indicateurs mesurant la qualité de ces prestations.
Première situation :
Ce trimestre écoulé, vous avez produit 100 programmes dont 10 ont été jugés non conformes.
Cas n°1 : vous mesurez un taux de non-conformité des programmes et votre indicateur indique (c’est son rôle) :
- 10% de NC.
Bien entendu vous vous êtes donné un objectif, par exemple 10% de non conformités maxi.
En résumé :
- Prévu : 10% et réel : 10%.
Conclusions : tout va bien, vous êtes dans l’objectif.
Cas n°2 : vous mesurez un nombre de programmes conformes livrés et votre indicateur montre :
90 programmes livrés conformes.
En résumé :
- Prévu 100. Livrés conformes (réel) : 90. Efficacité : 90%.
Avec une lecture différente, les résultats affichés sont les mêmes.
Seconde situation :
Ce mois ci, vous n’avez produit que 50 programmes au lieu des 100 prévus et vous constatez 5 non-conformités.
Cas n°1 : Votre indicateur indique (c’est toujours son rôle) :
- 10% de NC.
En résumé :
- Prévu : 10% et réel : 10%.
Conclusions : tout va bien, vous êtes encore dans l’objectif.
Cas n°2 : Votre indicateur indique :
- Prévu 100. Livrés conformes 45. Efficacité : 45 %.
Conclusions : rien ne va plus.
Qu’en pensez-vous ?
Vous n’avez pas suivi la démonstration jusqu’au bout ?
C’est pas grave, j’ai l’habitude mais retenez au moins ceci :
Il vaut mieux mesurer la production conforme que la production non conforme et disposer ainsi d’un indicateur pertinent qui vous alerte en cas de baisse de performance.
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