vendredi 30 mars 2012

Management : le sixième principe de Deming.


6- Instituez une formation professionnelle permanente.

Encore un conseil d’investissement. La formation coute cher et pendant que l’on forme le personnel, il ne travaille pas. Et comble de malheur, quand il est formé, il part chercher une meilleure situation ailleurs.

Ben oui !!

Que feriez-vous à leur place ?

Pareil !

Formez quand même. L’expérience et la compétence sont des facteurs de performance et cela depuis la nuit des temps. La question ne se pose même plus. Réfléchissez à ce qu’une amélioration des compétences individuelles peut apporter dans chacun des postes de travail de votre entreprise et réfléchissez aux évolutions possibles de carrière pour chacun de vos employés. Et puis, payez la compétence, cela réduira le turn-over. Il ne s’agit pas de rémunérer l’ancienneté mais les compétences acquises avec le temps. Seulement pour cela, il faut des critères, des barèmes de progrès. Cela demande un peu de boulot bien entendu.

Par exemple dans cet établissement de santé, les aides soignantes font toutes le même boulot. Comment reconnaitre la compétence ?

Existe-t-elle ?

La réponse à cette dernière question est oui.

La réponse à la première est de détecter les critères de leadership. Oui, même dans les métiers de base comme celui-ci, il y a des leaders. Des personnes qui ont les bons comportements, les bonnes attitudes (de bientraitance par exemple) ou qui savent gérer les difficultés et les problèmes avec les clients (pas toujours gentils). Celles qui insufflent un esprit d’équipe dans un groupe. Ces leaders, reconnaissez les officiellement et si vous le pouvez, donnez leur un salaire différent. Ils sont performants ne serait-ce que par un absentéisme moins élevé, par une organisation plus optimisée, par un service au client de meilleure qualité. Ils sont précieux et par conséquent rares. Ne les laissez pas partir.

lundi 26 mars 2012

Management : dis papa, c'est quoi un tableau de bord ?


  • Dis papa, c’est quoi un tableau de bord ?
  • C’est quelque chose qui permet de te diriger vers un endroit où tu souhaites aller. C’est comme toi à l’école, tu veux passer dans la classe supérieure et tes profs tiennent à jour ton carnet de notes. C’est un tableau de bord qui signale tes dérives et te permettent de corriger là où il le faut. Par exemple en ce moment, tu dégringoles en math et il faut que tu fasses des progrès en la matière. Par conséquent, je suggère que tu passes ta journée sur cette matière.

mercredi 21 mars 2012

Le cercle des blogueurs du management gagnant.


Commentaires sur l'article de mars de Christian Oyarbide (mortel management).

Sous la dénomination "performance sociale des organisations", il faut à mon sens distinguer les conditions de travail des salariés et l'utilisation sociale des richesses produites par l'entreprise.
En ce qui concerne les conditions de travail des salariés, on observe encore aujourd'hui des modes d'organisation et de management aberrants hérités des siècles derniers et que l'on pratique allègrement, plus par manque d'imagination et de remise en question que par manque d'humanité. Dans de nombreuses organisations, on pense encore que l’employé doit être considéré comme un outil de travail qui agit selon des directives précises pour faire un travail de routine dans le cadre d’une production de masse. Ce qui était bon pour nous il y a quelques décennies et que l’on retrouve en tant que modèles d’organisations dans les pays émergents ne peut plus fonctionner dans nos contrées européennes.

Notre survie n’est pas dans une production planifiée de masse. Notre survie réside dans une production de biens et de prestations innovantes. Notre survie réside dans une réactivité à la demande, dans une adaptation permanente à des marchés de technologie en pleine évolution. Notre survie réside dans des prestations fiables et sûres, d’un haut niveau de qualité et de sécurité.

Comment produire ce genre de biens matériels ou immatériels sans une considération et un respect de ceux qui produisent, sans un partage des responsabilités, sans une stratégie qui associe les salariés et donne un sens à leur travail quotidien.

Il est urgent de revoir nos modèles hiérarchiques pour instaurer un management par les clients externes et internes, pour changer les petits chefs que l’on trouve à tous les échelons en leaders sachant valoriser les individus et les équipes. Le succès de nos entreprises passe sans conteste par une implication des personnes. Il ne s’agit pas de promouvoir le non travail bien entendu car la situation économique ne nous permet plus ce genre de luxe. Il s’agit d’associer tous les acteurs à la performance.

Le cercle des blogueurs du management gagnant


Aujourd'hui naît le Cercle des blogueurs du Management Gagnant "Pour une performance économique Et sociale des organisations".
Ce Cercle réunit des blogueurs ont envie de faire émerger des voix différentes autour du thème : "Performance économique, performance sociale".
Nous sommes, en effet, convaincus que l'efficience organisationnelle doit être au service des citoyens mais que, sans elle, il n'y a rien à partager.
Sans performance, point de salut ! Elle est nécessaire dans toutes les organisations quelles que soient leurs activités et leurs statuts. Nous avons besoin d'entreprises qui créent de la richesse. Mais la "vraie" richesse est dans l'utilité sociale des biens et services produits et se construit dans le respect de ceux qui participent à cette production.
Vous pouvez rejoindre le Cercle des blogueurs du Management Gagnant dés lors que vous partagez cette conviction et souscrivez à notre Charte de fonctionnement :

" Chaque blogueur membre du cercle accepte d'exposer ses convictions sur le thème de la performance économique et sociale des organisations et de considérer les idées des autres membres avec bienveillance (ce qui ne signifie pas "être d'accord", mais s'engager à les discuter avec fair play et modération). Pour cela, le Cercle met en débat, une fois par mois, un court article rédigé, à tour de rôle, par chacun des membres. Les membres fondateurs* sont les garants de l'esprit du Cercle et peuvent refuser un article. Les blogueurs membres du Cercle s'engagent à relayer (sous un mois) et commenter l'article sur leur propre blog, en citant l'auteur et en affichant le logo du Cercle."

Les blogueurs intéressés peuvent rejoindre le Cercle en demandant à être cooptés par les trois fondateurs. Les conditions sont les suivantes :
- Un blog nominatif (pas de blog d'entreprises ou d'associations).

- Un blog alimenté régulièrement (une note par semaine...) depuis un an minimum.
- Un blog respectueux des idées et des hommes.
- L'acceptation de la charte de fonctionnement.
*Les membres fondateurs sont Yvon Mougin, Christian Oyarbide, Marie-Christine Pessiot. Vous pouvez retrouver sur leurs blogs leurs idées, leurs interrogations.
http://mortelmanagement.com
http://lentrepriseperenne.blogspirit.com

Le premier article est publié sur le blog de Mortel management

Management : le cinquième principe de Deming


5 - Améliorez constamment tous les processus de planification, de production et de service, ce qui entraînera une réduction des coûts.

La planification est des secrets de la performance (n’oubliez-pas que Deming a inventé le PDCA) car elle permet en permanence d’évaluer les écarts entre ce qui est prévu et ce qui est fait et donc de réagir et donc d’améliorer.

La production et le service sont les processus qui rapportent de l’argent. Il faut les soigner particulièrement et en effet avoir le souci de l’amélioration permanente. Il ne s’agit pas ici d’amélioration le produit mais plutôt la manière de produire. Eliminez les activités sans valeur ajoutée.

Une histoire vraie : dans un restaurant bon chic (une brasserie de centre ville), le service en salle se fait à trois personnes. Le nombre de clients est variable selon les jours et le temps qu’il fait. Le comptable de cette maison (profession honorable au demeurant) conseille au patron de réduire ses couts en supprimant une personne. Cela devrait passer. Cela passe en effet, mais la qualité du service se dégrade car on ne peut pas faire le même boulot à deux qu’à trois. Les temps d’attentes s’allongent un peu, quelques erreurs se produisent dans la réalisation des commandes, etc. Rien de bien grave mais outre le mécontentement des personnels, il se peut, si cette situation perdure, que les clients se lassent un peu ou se plaignent de cet état de fait.

Mais alors, ne faut-il pas, comme je l’ai dit récemment, produire au plus juste ? Ne faut-il plus écouter les sages conseils d’économie des comptables ?

Il faut les écouter seulement. L’horizon d’un comptable est l’année et son objectif le bilan. Il n’est pas un stratège et si vous souhaitez que votre entreprise se développe, il faut investir (en ressources ou matériels) en fonction de vos moyens bien entendu. Autrement dit si votre stratégie est de produire un service de qualité et de choyer vos clients et si vous avez de quoi payer un troisième serveur, faites le même au détriment de votre marge à court terme. Vous serez alors dans une dynamique d’amélioration et le seul risque que vous courrez est d’avoir toujours plus de clients.

C’est pas mal non ?

PS : réduire une ressource productive c'est-à-dire qui travaille directement pour le client est toujours dangereux. Il vaut mieux porter son attention sur les activités de support qui elles, quand on les réduit, n’ont pas un impact direct sur le client.


dimanche 18 mars 2012

Management : dis papa, c'est quoi un processus?


  • Dis papa, c’est quoi un processus ?
  • C’est une sorte de boite fermée, comme ta chambre par exemple, dans laquelle je sais qu’il y a quelqu’un et du bazar et qu’il s’y passe quelque chose. Et je suis capable d’imaginer ce que tu fais en écoutant ce qui en sort : de la musique et des sons inarticulés d’adolescent en crise.