jeudi 28 mars 2013

Un commentaire sur un message d'un des blogueurs du Management Gagnant, j'ai nommé Christian Oyarbide de Mortel Management.
L'intitulé de son message :
"Créer une entreprise, il faut en avoir envie, simplifions, simplifions"
Comment ne pas être d'accord avec cette logique et ce bon sens ? La valeur ajoutée d'une entreprise, la vraie, pas celle de la comptabilité analytique, c'est ce qu'elle apporte au client. Le service ou le produit vendu qui correspondent exactement à ce qui a été convenu implicitement ou explicitement. Toutes les heures et minutes passées par tous les personnels de tous les niveaux et de tous les métiers devraient être consacrées à produire ce service ou l'objet en question. Par conséquent, même avec des couts salariaux élevés (ce que nous souhaitons tous) la prestation seraient alors vendue au plus juste prix (le juste nécessaire). Comme disait ma chère grand mère, le client en aurait pour son argent. Au lieu de cela, que de temps passés à répondre à des enquêtes, à remplir des paperasses dont le bien fondé nous échappe souvent, à justifier des activités, etc. Et puis les charges bien entendu, dont une partie sert à rémunérer des agences ou des entités sensées aider au développement des PME mais dont l'utilité reste souvent à prouver et tout cela dans un climat de suspicion étonnant pour ceux qui contribuent à apporter de la richesse à un pays. Pour une nation,c'est comme pour vous et moi, il n'y a que deux solutions pour disposer d'un confort de vie acceptable pour tous.
Soit vous naissez avec des richesses héritées de vos ancêtres (ou avec du pétrole ou de l'or ou les deux dans votre sous sol) soit vous bossez en essayant d'avoir une spécialité rare et enviable que l'on vous achètera très cher. Et ceux qui bossent avec des spécialités rares et très chères ce sont les entreprises qui innovent et qui exportent et qui de ce fait amènent une richesse que l'on peut partager.
C'est comme en mathématiques, plus le dividende d'une division est petit et plus le résultat est petit lui aussi !
Sur ce, je pars trois jours au soleil parce que je suis un peu vénère comme disent les jeun's.

mercredi 27 mars 2013

Management : l'importance du PDCA dans les organisations. Aujourd'hui : le C.



Pour Florence (!!) : Le « C » souffre d’abord d’une mauvaise traduction de l’original anglo-saxon. On a opté pour un «check » synonyme de contrôle alors que ce quart de PDCA se veut uniquement être une évaluation comparative entre ce qui est prévu (le P) et ce qui est réalisé (le D). Personnellement, je lui préfère le « C » de « Comparaison ». En effet, il ne s’agit pas de faire à toute force ce qui est prévu car la prévision par essence est fausse surtout lorsqu’elle concerne une planification dans le temps. En effet, qui peut se targuer de prévoir l’avenir à part les spécialistes de la boule de cristal ? L’intérêt du « C » est de pouvoir émettre un avis sur la différence entre ce qui est prévu (le modèle) et ce qui est fait (la réalité) et, partant de là, d’en tirer une leçon et de réagir (mais cela ressort du quartier suivant).

Dans les organisations, le « C » est constitué par les tableaux de bords et indicateurs de tous poils mais avec une logique précise. Il ne s’agit pas de mesurer tout et n’importe quoi mais de comparer les modèles qui guident notre activité avec ce qui est réalisé. Pour être plus clair, le tableau de bord devrait nous permettre de savoir si nous avons fourni aux clients ce que nous leur avions promis et si cette prestation a été faite au moindre cout (sans gaspillage aucun). La pertinence se tient là. 
 
   

lundi 25 mars 2013

Management : culture managériale.



Dans cette collectivité, le Président et le Directeur Général des Services ont engagé une vaste campagne de formation des directeurs et cadres de leur institution. Ces formations sont destinées à mettre en place une culture managériale et par conséquent à changer les comportements.

La DRH de cette collectivité avoue qu’autrefois (ce n’est pas dans des jadis très éloignés), un bon directeur était quelqu’un qui dépensait intégralement le budget qui lui était alloué, qui chaque année réclamait avec force arguments un supplément de budget de fonctionnement et qui embauchait des collaborateurs.

Ah ben, heureusement que cette époque est révolue !
   

vendredi 22 mars 2013

Audit interne : le rappel des règles et la préparation



Il est important de consacrer un peu de temps à préparer ses audits pour de nombreuses raisons. Une de celles-ci est la connaissance que l’auditeur acquière des modèles. Ai-je besoin de rappeler qu’un audit consiste à identifier des écarts entre des modèles et une réalité de terrain et de transformer immédiatement ces écarts en engagement d’amélioration (des pistes de progrès).

La découverte des règles commence lors de la préparation lorsque l’on lit et on analyse les déclarations de politique, les projets d’établissement, les règles d’organisation et autres valeurs que l’organisme que l’on s’apprête à auditeur veut prendre comme références dans son fonctionnement quotidien.

Lorsque l’on s’entretient avec un directeur, il est utile de rappeler ces règles pour leur demander ce qu’ils ont fait pour que celles-ci soient effectives et opérationnelles. On peut utiliser des phrases telles que par exemple :

-  - Vous insistez beaucoup dans votre projet d’établissement (mettez ici le modèle que vous voulez) sur le respect absolu (vous reproduisez ici ce que vous avez lu) de l’intimité de vos résidents. Comment cette volonté se traduit-elle dans le comportement quotidien (dans le travail quotidien) des soignants, par exemple des infirmiers ?

S’il répond, vous vous rappellerez ensuite de vous assurer que cette réponse (ces modèles) est effectivement mise en œuvre par les personnels concernés.

S’il ne répond pas, aïe !!

Sortez immédiatement votre reformulation négative :

-  - Donc, si je comprends bien, vous n’êtes pas certain que cette belle valeur soit mise en œuvre ! N’y a-t-il pas là une piste de réflexion ?

Fastoche non ?
   

mercredi 20 mars 2013

Qualité : la nouvelle norme ISO 9001-2015



Nous connaissons désormais les grandes lignes de la nouvelle version  de la norme 9001 qui sortira en 2015. En fait nous en connaissons aujourd'hui  surtout l’architecture c'est-à-dire la liste des chapitres et bien entendu les quelques nouveautés qui nous obligeront à mettre en place de nouvelles dispositions.

La notion de risque devient une réalité.

Pour en savoir plus, vous pouvez vous rendre sur le site de cette société (AG2M) auquel j’ai emprunté ce dessin et qui vous fournira de plus amples explications.
   

lundi 18 mars 2013

Management : Propos d'O.L Barenton, confiseur.



Auguste Detoeuf (ingénieur et l’un des créateurs d’Alstom en 1928) a commis cet ouvrage en 1948 (publication aux éditions du Tambourinaire). Le contenu de ce bouquin demeure d’une actualité extraordinaire. Peut être parce qu’il parle de la connerie humaine et que celle-ci ne varie pas au fil des siècles.
Par exemple un aphorisme de Detoeuf que j’aime et qui est d’un réalisme étonnant est le suivant :
« Ce qui rend fausses beaucoup de théories économiques, c'est qu'elles sont fondées sur l'hypothèse que l'homme est raisonnable. »
Récemment, je discutais  avec un copain d’un problème sociétal d’actualité qui est le traitement des ordures ménagères. Voilà un exemple admirable d’une superbe idée géniale qui consiste à taxer les ménages en fonction du poids d’ordures produites.
Excellente idée de comptable.
C’est juste, c’est équitable, en un mot, c’est social. Le citoyen paiera en fonction de sa citoyenneté c'est-à-dire du poids de sa poubelle. Bref, une belle théorie basée sur l’hypothèse de la raison humaine raisonnable.
Il va sans dire que cela coutera un peu plus cher à tous car il faut équiper les poubelles de puces et les camions de lecteurs de puces. Cependant, ne nous arrêtons pas sur si peu car cela n’est que peu de chose en regard des bienfaits évoqués un peu plus haut.
Il n’est  pas venu à l’esprit des auteurs de cette noble idée que l’être humain est capable de tricher. Non, l’être humain est bon ! Il est honnête et intègre, il a le sens du civisme et patin et couffin comme on dit dans le sud (je suis polyglotte).
Dans le cas contraire (qui n’est pas possible vous l’avez compris), les mauvais citoyens (qui n’existent pas) chargeraient les poubelles du voisin ou de leur entreprise le matin en arrivant tôt au boulot, brûleraient dans le jardin les cartons et papiers (apport volontaire récent), et les plus méchants (pure hypothèse) balanceraient leurs déchets dans la nature.
Cela n’arrivera pas mes amis.
Est-ce qu’il viendrait à l’idée de quelqu’un de mettre des radars pour sanctionner les excès de vitesse sur les routes françaises ?
Tout un chacun respecte naturellement le code de la route puisqu’il en va de la sécurité de tous.
 
Tiens, une autre phrase que je livre à votre réflexion :
"On défend le consommateur en évitant d'augmenter la rémunération du salarié ; on défend le salarié en chargeant d'impôts le capitaliste ; on défend le capitaliste en vendant le plus cher possible au consommateur ; et la justice se trouve ainsi d'autant mieux satisfaite que le salarié, le capitaliste et le consommateur, c'est presque toujours le même type."