lundi 14 novembre 2011

Qualité : la qualité est morte, etc. (Fin).


Par exemple, en matière de ressources humaines, nous devons assurer que le personnel est compétent à son poste de travail. Qui nierait cette exigence qui est un facteur majeur de la qualité des prestations offertes par un organisme ?
Une conséquence logique de cette exigence est que nous devons nous assurer, chaque fois que quelqu’un reçoit une formation, de l’acquisition des compétences nouvelles.
Dans la plupart des cas, que se passe-t-il ?
Les entreprises mettent en place des évaluations à chaud puis des évaluations à froid quelques mois plus tard. Ce sont très souvent des imprimés à remplir. Une dizaine de questions au moins pour que cela fasse sérieux.
Que fait-on des réponses à ces questions ? Analyse-t-on les suggestions qui sont faites par les participants ? Quelles actions sont vraiment prises suite aux réponses fournies par les personnels formés ?
Si ces dispositions sont réellement utiles et jugées comme tel par l’entreprise, il n’y a pas de problème. Rappelons-nous simplement que le référentiel ISO ne demande rien de tout cela.
Nous mettons en place des dispositions parce que la norme l’exige et non pas parce que cela est utile pour améliorer la performance de notre entreprise.
Changeons notre approche du management de la qualité et commençons par relire et comprendre l’esprit des référentiels ISO 9000 et surtout de celui qui est le plus utilisé, j’ai nommé la norme 9001.
Il existe en librairie un excellent ouvrage sur le sujet.
Réclame :
Il s’intitule :
« La qualité, c’est facile : j’en fais tous les jours »

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