Vous n’êtes pas là pour rigoler nous disaient autrefois nos (petits) chefs et il est vrai que l’étymologie du mot « travail » accuse un poids du passé plutôt négatif (travail signifiant « torture »).
Nous pourrions peut être enfreindre ces recommandations et essayer de mettre en place une bonne ambiance de travail qui est un facteur d’efficience dans l'activité d’une équipe. Il ne s’agit pas de se marrer toute la journée et d’en oublier de bosser. Non, il s’agit de faire comme les sept nains de Blanche Neige, de « siffler en travaillant, lalala lala, etc. ». Comme moi vous avez vu ce film douze fois quand vous étiez petite fille ou petit garçon.
On peut évoquer quelques attitudes qui générèrent une bonne ambiance. Il y a bien entendu le partage des bons moments (anniversaires, naissance, mariages, etc.) avec un gâteau et un jus de fruit (ben oui quoi !) partagé entre les membres de l’équipe. Ce n’est pas une perte de temps sauf si vous leader vous pensez que rester au travail une demi-heure après l’horaire officiel pour boire un pot avec l’équipe c’est une situation intolérable du point de vue syndical. Il faut donc promouvoir ces instants et si ce n’est pas une habitude, instaurez là gentiment en commençant par souhaiter un bon anniversaire à vos équipiers (vous avez accès à leurs dossiers personnels non ?). Il faut bien sûr le faire avec sincérité (c’est un détail majeur car un leader ne doit pas être un faux-cul, pardonnez l’expression). Vous verrez alors que petit à petit, les personnels vont apporter une bouteille ou une tarte maison et vous aurez gagné une première manche dans la bataille contre le (mauvais) stress.
A l’inverse, il faut savoir aussi partager les mauvais moments. Nous avons tous une vie personnelle souvent ignorée des collègues de travail et surtout de la hiérarchie. Nous passons tous par des moments difficiles (décès dans la famille, soucis plus ou moins graves avec les enfants, des parents qui vieillissent et qui posent problèmes, ennuis de santé, j’en passe et des, comme on dit, meilleures).
Le leader digne de ce nom, sait détecter le matin quand ses équipiers arrivent au boulot s’ils sont en forme ou non. Cela suppose bien entendu que le leader les accueille, leur dise un petit bonjour et ce faisant évalue leur forme physique et mentale.
On n’est pas là pour ça nous dites vous ?
Vous êtes là pour quoi alors en tant que personnel encadrant ?
Lorsque l’on confie de simples machines à un responsable d’atelier, il les bichonne, il les nettoie, il les entretient ou les fait entretenir, il vérifie qu’elles fonctionnent en mode normal et non en mode dégradé, bref, il s’en occupe.
Et vous à qui l’on a confié des êtres humains, il ne vous vient pas à l’idée de leur passer un petit coup de brosse pour que le poil brille ?
Vous nous inquiétez beaucoup !!
Bref, si vous êtes un bon leader et que vous détectez un problème, parlez-en. Et agissez ! Sans trahir un secret en clamant à tous vents que le mari de votre collègue Jeanne est parti vivre une nouvelle jeunesse avec la fille de sa meilleure amie, vous expliquez à l’équipe que Jeanne n’est pas en forme aujourd'hui parce qu’elle à des problèmes dans la famille et que chacun doit l’aider. On peut ainsi la décharger d’une partie de son travail, contrôler avec elle certaines activités importantes pour éviter tout risque d’erreur, etc. On peut, et ce n’est pas le moindre intérêt, la réconforter et la soutenir. Il faut arriver à ce que l’équipe forme une entité soudée.
L’ambiance de travail, c’est aussi de la bonne humeur constante. On parle bien dans les entreprises aujourd'hui d’amélioration permanente. Instituons la bonne humeur permanente. Un leader générateur d’angoisse pour ses équipiers, lesquels se demandent chaque matin dans quelle humeur il ou elle va arriver doit être destitué immédiatement. Rien de plus pénible que ces chefs qui imposent leur mauvaise humeur aux collaborateurs.
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