lundi 14 février 2011

Management : motivation, des pratiques pour le moins mortelles.



Bon d’accord, ce sujet est une tarte à la crème et pourtant, il demeure d’actualité lorsque l’on parle de souffrance au travail et de performance. La motivation est la clé du bien être au boulot et de la productivité. Et ne venez pas me bassiner avec ce mot. Ce n’est pas un gros mot et ceux qui pensent que la productivité est un facteur d’aliénation de l’individu et que pour être heureux au travail et vivre dans une société de développement durable (ou de décroissance) il ne faut plus être productifs se trompent. Tant que nous aurons besoin d’objets et de services pour vivre confortablement (un minimum), il faudra des idiots pour travailler et fabriquer les objets en question ou rendre lesdits services.
Lorsque l’on est productif, on effectue un travail vite fait et bien fait. Si pour réaliser une révision de votre installation de chauffage, l’artisan met trois heures au lieu d’une (il glande un peu pour ne pas se fatiguer), il a passé trois heures de sa vie au boulot.
S’il met une heure seulement, il aura passé une heure de la même vie au boulot. Ensuite, soit il continue de bosser, soit il va se balader. La productivité lui aura permit de faire autre chose à son choix selon le type de société qu’il souhaite (plus de temps libre et moins d’argent ou plus d’argent et moins de temps libre).
- Pardon, vous voulez plus d’argent et plus de temps libre ?
- Quel âge avez-vous ?
- Et vous croyez encore à papa Noël ?
- Parce que si vous ne disposez pas d’une fortune personnelle, il vous faudra hélas donner (du travail) pour recevoir (du bien être).
Bref, la performance est possible sans qu’elle génère de mauvais stress à condition d’être motivé.
Or moi qui ne suis ni psychologue, ni sociologue et n’exerce aucune profession honorable se terminant par ce suffixe mais qui travaille dans de nombreux organismes, je fais le constat suivant :
Lorsque les gens sont heureux de vivre, lorsqu’ils sont motivés, il existe TOUJOURS un certain nombre de facteurs présents dans leur environnement de travail.
Cette liste d’éléments n’est pas exhaustive bien entendu et je le répète ceci n’a aucun caractère scientifique.
La voici :
• Le travail a un sens.
• L’ambiance est bonne.
• Le personnel a du pouvoir.
• Le personnel est respecté.
• Le personnel est reconnu et valorisé.
• Les gens travaillent vraiment en équipe.
• Les responsables donnent l’exemple.
Or dans la plupart des cas, les managers, directeurs, chefs, agents de maitrise, et autres encadrants, autrement dit toutes les personnes qui ont une responsabilité d’une équipe petite ou grande, se comportent exactement comme si leur mission était de démotiver leurs équipiers.
C’est mortel non ? Je pique ce qualificatif à Christian Oyarbide (mortel management).
Je propose quelques approches concrètes dans les messages suivants.
Patience.

1 commentaire:

c.oyarbide a dit…

Merci de faire référence au management mortel. La petite liste que vous donnez sur les bonnes conditions de travail est d'une telle évidence que l'on se demande parfois pourquoi on va chercher si loin des méthodes et des théories...
Et si vous nous faisiez un bouquin sur le sujet ? Je suis aussi éditeur depuis peu...