samedi 2 octobre 2010

Audits internes : la bienveillance a des limites.


Un chef de service arrive à la réunion d’ouverture de l’audit. Il informe l’auditeur qu’il rentre de congés et qu’il a eu connaissance de cette opération ce matin même. Cela fait six mois qu’il a pris ses fonctions, mais le planning était connu depuis un peu plus longtemps. Il explique qu’il n’est pas très informé de la démarche qualité de son organisme. Il n’en voit d’ailleurs pas bien l’intérêt avoue-t-il à l’équipe d’auditeurs.
A la question :
- Que comptez-vous faire ?
Il répond :
- Rien, que voulez-vous que je fasse ?
Dans ce cas là la bienveillance est à laisser au vestiaire. Laissez-vous aller à votre nature agressive. Retroussez les babines, montrez les crocs, laissez les poils de votre dos se hérisser et commencez à gronder.
Premier écart (on ne parle plus de piste d’amélioration) :
Pas d’engagement de la direction du domaine audité.
Deuxième écart :
Pas de connaissance ni d’implication dans la politique qualité de son établissement.
Troisième écart :
Pas d’implication dans la communication interne.
Cela ira pour commencer.

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