dimanche 13 juin 2010

Un exemple d'indicateur synthétique.


Qu’attend-on de l’eau d’une piscine ?
Qu’elle soit propice à la baignade autrement dit qu’elle soit à la fois à bonne température, claire, et sans danger pour l’organisme. C’est l’idéal recherché. Pour atteindre cette situation idéale (ou la maintenir), il faut s’occuper d’un certain nombre de facteurs qui peuvent nuire à cette visée. Par exemple le PH, le taux de chlore, la turbidité, l’absence de feuille et d’insecte, la température extérieure, etc. Nous surveillons ces éléments et lorsque nous le jugeons nécessaire, nous agissons pour corriger les dérives ou pour réparer les pollutions.
Un industriel traiteur de surface agit de la même manière pour maintenir en état idéal ses bains d’électrolyse.
Tout processus fonctionne ainsi, à la recherche constante d’un idéal qui correspond à la mission qui lui est confiée et en surveillant en permanence tout ce qui peut nuire à l’accomplissement de ce rôle. Nous avons, dans tous les cas, affaire à deux catégories d’éléments qui faut dissocier :
La cible (l’idéal, l’objectif, etc.) qu’il faut atteindre.
Les éléments perturbateurs qu’il faut surveiller afin d’atteindre la cible.
La cible, il faut essayer de la déterminer de manière globale c'est-à-dire avec un seul indicateur qui serait la synthèse de toutes les caractéristiques que nous souhaitons voir figurer dans la définition d’un idéal. Un seul indicateur synthétique en lieu et place de plusieurs (température, clarté et salubrité, etc.)
Pourquoi, avec cette même logique, ne distinguons-nous pas ces deux familles de paramètres dans nos tableaux de bord. Un indicateur de cible (l’idéal) et des éléments à mesurer ou à surveiller.
Non, nous préférons compliquer notre pilotage en disposant dans nos tableaux de bord des dizaines d’indicateurs avec autant d’objectifs à atteindre et nous ne savons plus où donner de la tête.
Hein, pourquoi ?

Inquiétant non ?

Ah, j’oubliais : L’indicateur synthétique pour la piscine pourrait être un taux d’efficacité. Par exemple le rapport entre le nombre de jours où l’eau est idéale (nombre de jours parfaits) et 365.

Rassurant, non ?

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