jeudi 24 juin 2010

L'organisation pour les petits nenfants : les risques.


Résumé des épisodes précédents : Les activités professionnelles coûtent de l’argent et dans tous les cas, c’est le client ou l’usager qui payent. Aussi, devons-nous être performants et apporter à nos prestations la plus grande valeur ajoutée possible.

La première étape de la maitrise de nos prestations consiste à évaluer le risque de mal faire. En général, les organismes dans lesquels nous travaillons existent depuis quelques années (sauf bien entendu si nous venons de créer notre société mais ceci est une autre histoire).
Puisque nous avons précédemment identifié et établi la liste exhaustive de nos prestations (matérielles et immatérielles), nous allons procéder à une évaluation des risques de non-conformité pour chacune d’elles. J’entends déjà des ricanements chez certains d’entre vous. Et que fait-on lorsque la description de la conformité n’est pas possible comme pour certaines prestations sociales ou culturelles par exemple ?
Chaque chose en son temps comme dirait ma chère grand-mère.
Lorsque la conformité existe, autrement dit lorsqu’une prestation est caractérisée par des critères précis comme pour un objet ou un délai par exemple, nous évaluerons le niveau de risque par le biais de deux facteurs : fréquence et gravité. Nous nous demandons d’abord si une non-conformité a déjà été constatée par le passé. Nous faisons appel à notre mémoire collective et nous répondons alors :
- Jamais, rarement, quelquefois ou souvent.
Selon la nature e la réponse, nous attribuons une note de 1 à 4.
Ceci pour la fréquence.
Nous nous demandons ensuite quels effets peut engendrer la non-conformité.
- Est-ce que les clients n’en seront pas affectés (ils ne verront rien) ou est-ce qu’ils seront mécontents ou bien encore est-ce qu’ils vont nous faire un procès ou bien enfin est-ce qu’ils seront morts des suites de notre prestation ?
Selon la nature de la réponse, nous attribuons une note de 1 à 4.
Ceci pour la gravité.
Nous multiplions les résultats et nous obtenons une note de 1 à 16 qui montre le niveau de risque global. Nous convenons qu’une prestation présentant un niveau de risque inférieur ou égal à 4 est maitrisée. Pour les prestations montrant une note supérieure, il faut mettre en œuvre des dispositions visant à réduire ce risque et à mieux maitriser la prestation en question.
Nous appellerons cela des actions préventives.
Voilà !
Pardon, et celles qui ne peuvent être caractérisées ?
Ah, oui, j’oubliais !
Dans l’évaluation du niveau de risque, vous remplacez le mot « non-conformité » par celui de « problème » ou « d’emmerde » selon votre éducation.

Captivant, non ?

Aucun commentaire: