Dans un audit bienveillant, il s’agit de faire en sorte que les actions correctives soient la propriété de l’audité. La technique utilisée n’est donc en aucun cas apparentée à un contrôle. Il s’agit de faire prendre conscience à l’audité de l’existence de problèmes ou de dysfonctionnements. En conséquence, toutes les questions de l’auditeur servent à cette prise de conscience et doivent être du genre :
- Comment vous assurez-vous que ceci ou cela fonctionne ?
Ces questions doivent être formulées comme si c’était l’audité qui se les posait. Elles doivent engager l’audité à réfléchir à ses pratiques et à décider si oui ou non il maîtrise les risques de dysfonctionnements dans son domaine de responsabilité.
Ce n’est pas à l’auditeur de contrôler, par exemple, que les procédures d’un processus ou d’un service sont appliquées et mises en œuvre. Il demandera à l’audité :
- Comment vous assurez-vous (quelles dispositions, quelle méthodes avez-vous mis en œuvre) que vos procédure sont appliquées par vos collaborateurs ?
Si aucune réponse méthodologique n’est apportée, il y a un fil sérieux à tirer. En aucun cas un auditeur ne se satisfera d’une réponse de principe du type
- Ils les connaissent, ils savent bien ce qu’il y a à faire…
Elégant, non ?
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