vendredi 25 juin 2010

Les principes de l'audit bienveillant.


Dans un audit bienveillant, il s’agit de faire en sorte que les actions correctives soient la propriété de l’audité. La technique utilisée n’est donc en aucun cas apparentée à un contrôle. Il s’agit de faire prendre conscience à l’audité de l’existence de problèmes ou de dysfonctionnements. En conséquence, toutes les questions de l’auditeur servent à cette prise de conscience et doivent être du genre :
- Comment vous assurez-vous que ceci ou cela fonctionne ?
Ces questions doivent être formulées comme si c’était l’audité qui se les posait. Elles doivent engager l’audité à réfléchir à ses pratiques et à décider si oui ou non il maîtrise les risques de dysfonctionnements dans son domaine de responsabilité.
Ce n’est pas à l’auditeur de contrôler, par exemple, que les procédures d’un processus ou d’un service sont appliquées et mises en œuvre. Il demandera à l’audité :
- Comment vous assurez-vous (quelles dispositions, quelle méthodes avez-vous mis en œuvre) que vos procédure sont appliquées par vos collaborateurs ?
Si aucune réponse méthodologique n’est apportée, il y a un fil sérieux à tirer. En aucun cas un auditeur ne se satisfera d’une réponse de principe du type
- Ils les connaissent, ils savent bien ce qu’il y a à faire…

Elégant, non ?

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