Bonne question et je vous remercie de me l’avoir posée.
Autrefois, c’était simple (autrefois, tout était simple et lumineux), le client était celui qui commandait, achetait, payait et consommait l’achat.
Aujourd'hui, c’est un peu plus complexe. Le client est devenu une sorte de nébuleuse qui peut acheter mais ne pas payer (une consultation chez votre médecin conventionné), consommer sans avoir commandé (lorsque vous payez votre tiers prévisionnel par exemple), payer sans consommer (les petits cadeaux qui entretiennent l’amitié), payer sans acheter (lorsque l’Etat subventionne un développement par exemple), acheter et payer mais ne pas consommer (grossiste).
On peut même inclure, dans cette grande famille des clients, ceux qui peuvent recommander de ne pas acheter ou qui peuvent aider à un achat (une association de consommateurs ou un média spécialisé par exemple), etc.
On pourrait même (bien que les intéressés ne sont pas toujours d’accord, ni d’ailleurs les fournisseurs) inclure les récipiendaires (je ne sais pas comment nommer, je n’ose pas dire : bénéficiaires) qui doivent payer des amendes ou qui font l’objet d’injonction ou de mise en demeure de la part d’entités qui assurent des opérations de police.
Il nous faut en conséquence identifier toutes ces entités qui ont une incidence sur notre présent et sur notre futur.
Ce sont nos clients même si ce terme générique n’est pas toujours approprié.
Il nous faut (au moins) les écouter ─ tous ─ et découvrir quelles sont leurs attentes et leurs exigences.
Harassant, non ?
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