mercredi 20 février 2013

Management gagnant : les entreprises du 3ème type.



Un post du Figaro sur mon portable m’annonce que le déficit commercial français en 2012 est de 67 milliards d’euros. Mauvaise nouvelle même si l'on constate une légère amélioration de 2 milliards en regard de 2011. Poussé par une curiosité bien légitime, je cherche les résultats de deux de nos voisins et j’apprends que la Suisse affiche un excédent commercial de 24 milliards et que l’Allemagne montre une balance excédentaire de 188 milliards d’euros.

Sans être un économiste compétent, je me pose une question de simple citoyen :

-         -  Saperlipopette, comment cela peut-il être possible ? 
      (oui, je suis très bien élevé et je n’emploie que des jurons de bonne tenue).

Ces deux nations amies ne sont pas des pays à bas salaire que je sache et les exportations sont essentiellement des produits marchands (matériels et service).

Je reviens donc  à un message antérieur dans lequel je tentais d’expliquer que toutes les entreprises ne doivent pas être mises dans le même sac. Il ne s’agit pas de créer de la discrimination mais de prendre conscience que pour un pays, il existe certaines catégories d’entreprises sur la tête desquelles on ne doit pas appuyer trop fort de crainte de les noyer.

Pourquoi ?

Parce ces entreprises sont des outils nationaux de créations de richesse.

Quand une collectivité crée des emplois, même si ceux-ci sont nécessaires, elle ne crée pas de richesse. Elle crée de l’impôt ou des taxes.

Quand un service de l’Etat créé des emplois, même si ceux-ci sont nécessaires, il ne créé pas de richesse, il créé des impôts ou des taxes.

Quand une entreprise marchande vend en France, elle créé de la richesse régionale et si elle se développe, elle créé des emplois c'est-à-dire encore plus de richesse régionale.

Quand une entreprise exporte, elle créé de la richesse nationale et si elle se développe, elle créé encore plus de richesse nationale (ce bel argent qui afflue dans le Royaume dont parlait Colbert).

Il faut absolument aimer ces entreprises (les dernières citées) et les aimer plus que les autres. Il faut les aider aussi.

Moins de taxes, moins de charges, moins de tracasseries car c’est de ces structures que vient la richesse que l’on partage ensuite avec les plus démunis.

Dans le cas contraire, c’est le résultat affiché par les médias que j’ai cité en début de ce message.

Heureusement que le malheur des uns fait le bonheur des autres.

Que les partisans de la décroissance se rassurent, on marche dedans !
   

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