Je propose toujours (et vous disposez) que l’auditeur se
fasse accompagner d’un témoin habilité par la direction de l’organisme audité
tout au long de ses pérégrinations auditoriales (je sais, mon correcteur me
souligne ce mot en rouge mais vous l’avez compris n’est-ce pas ?).
Cela permet de partager les constats d’écarts et de les
faire accepter par les audités et cela permet de valider à chaud leur
engagement à mener des actions d’amélioration consécutives aux constats. On
passe ainsi d’une observation négative à une proposition positive.
Mais on peut aussi mettre le témoin à contribution pour qu’il
nous explique les règles de travail (les modèles) d’un poste ou d’une activité
que l’on est en train d’auditer.
Lorsqu’un employé vient de nous expliquer sa façon de travailler,
il est possible alors de se tourner vers le témoin et de lui demander qu’elle
est la bonne pratique de travail.
Il vous répondra certainement que c’est celle que vous venez
d’observer. Alors passez au méta modèle en lui demandant en quoi cette pratique
répond à une exigence d’un client ou à une contrainte réglementaire.
S’il ne sait pas répondre, dites lui qu’il est un chef
exécrable qui ne connait même pas l’intérêt et le sens de son boulot.
Ah oui, le client, c’est souvent celui qui utilise les
résultats du travail qui a été exécuté devant vous.
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