mercredi 15 juin 2011

Processus : l'échelle idéale d'une cartographie.


Le sujet de notre causerie d'aujourd'hui abordera la notion de la, comme on dit, « granulométrie ». Lorsque l'on met en place une approche processus, il faut décider du niveau de détail que l’on souhaite montrer dans une cartographie. Cette question se pose surtout aux grosses structures et l’on entend parfois de la bouche de certains auditeurs qu’un organisme a trop de processus dans sa cartographie. C’est une remarque parfaitement idiote. Le nombre de processus dépend de la taille et de la complexité de l’organisation. Si vous habitez dans un village d’une centaine d’âme, la carte qui représente votre village sera simple et tiendra certainement dans une page 21 X 29.7.
Si vous habitez Paris, le plan de la ville est présenté par arrondissement et encore, pour certains d’entre eux, il faut deux pages. Il ne viendrait pas à l’idée d’un touriste d’affirmer qu’il y a trop de pages dans le guide qu’il consulte pour se repérer.
Si vous voulez comprendre le fonctionnement d’une amibe (certains auditeurs fonctionnent certainement sur ce modèle) vous n’aurez pas besoin d’une douzaine de planches illustrées. En revanche, si vous faites le même exercice avec un être humain comme vous et moi, la douzaine de planches ne sera pas suffisante (pour moi en tous cas).

Alors, arrêtons de donner un avis sur la taille et la complexité d’une cartographie.
Faut c’qui faut, c’est tout !!

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