vendredi 3 juin 2011

Audit interne : l'évaluation serait-elle un audit intelligent ?


Encore un problème de sémantique à propos des audits internes. Faut-il les nommer désormais, comme on le fait intelligemment dans les établissements sociaux et médicosociaux, « évaluations interne » ou bien perpétuer l’usage du terme « audit ». Nous autres qui nous ingénions depuis quelques années à pratiquer des audits bienveillants (et efficaces cela va sans dire), nous aimerions éviter la confusion. Un audit n’est pas un contrôle ni une vérification puisque par définition l’auditeur n’est pas un spécialiste du métier de l’audité (il vient d’ailleurs). Or il existe encore de nombreuses activités qui, sous l’appellation d’audit, sont en fait de vrais contrôles. Par exemple et pour en citer quelques uns, on peut évoquer les audits 5S (Rangement et propreté), les audits de poste, les audits d’hygiène, les audits de sécurité sans compter tous les formes d’audits de gestion et financiers. Pour les plus basiques, il s’agit de questionnaires avec des réponses prédéterminées telles que : « Conforme » ou « non conforme », « bon » ou « pas bon ».
Une évaluation (un audit intelligent) demande que l’auditeur fasse prendre conscience d’un écart (d’une non conformité) à l’audité de manière à ce que celui-ci s’engage dans une promesse d’actions d’amélioration. Ainsi, on a en principe un eu plus de certitude que ladite action sera mise en œuvre. L’auditeur n’est pas un expert, c’est un non sachant qui joue le rôle d’un (pas tout à fait) candide et qui pose des questions pertinentes. En fait, un auditeur (un évaluateur) est un expert en organisation (il maitrise le PDCA) et un expert en logique et bon sens.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Bonjour,

Voilà qui va m'aider pour convaincre mes clients potentiels...

Je n'y connais rien, je suis "non sachant" (ça fait un peu borgne au royaume des aveugles).

Difficile ensuite de prôner une vision pertinente. "Prenez moi, je suis le meilleur... les autres sont des experts, ça va pas vous être utile."

Je peux demander combien pour ça ?