lundi 2 mai 2011

Management : comment survivre dans ce monde cruel ?


Peut-on vivre confortablement sans produire des biens et des services ?
Le plus ignare des idiots sait que non. A moins d’imaginer qu’un jour, les Chinois, Indiens, Brésiliens, Russes ou plus proches de nous Italiens, Allemands, Anglais nous donnent ce dont on a besoin, des consultations de médecins gratuites, des télés gratuites, des bagnoles gratuites, des hôtels gratuits, de l’énergie gratuite, de la bouffe gratuite (bon j’arrête), nous sommes condamnés à travailler.
Or, comme nous importons des biens que nous sommes désormais incapables de produire (je ne citerai que le textile pour exemple mais on peut en trouver d’autres hélas), nous sommes condamnés à être compétitifs. Sinon, nous nous retrouverons dans la situation illusoire citée plus haut, à savoir vivre de la générosité des habitants des autres contrées de la planète.
Or, que reste-t-il (non pas de nos amours comme disait le grand Charles (TRENET)) de notre capacité à être plus performants que les autres ?
Hein, je vous le demande ?
Rien !
Nous ne sommes pas plus intelligents que les autres (oui, je parle bien de nous autres Français), nous n’avons pas plus de moyens financiers que les autres (ça commence même à être l’inverse), nous n’avons pas plus de matières premières que les autres (ça, c’est carrément l’inverse de beaucoup) !
Alors ?
Alors, la seule manière d’être encore à la hauteur et de produire et de vendre pour assurer notre petit confort matériel et immatériel c’est de travailler intelligemment. De mettre en place des organisations dans lesquelles chaque minute de travail (minutes qui coutent cher parce que nous sommes encore (pour quelques années) relativement bien payés) apporte une valeur ajoutée sans gaspillage de temps ni de matériel.
Des organisations avec des personnels motivés parce que respectés, des clients satisfaits parce qu’aimés et une approche systémique avec de la communication efficace, de la réactivité, de la souplesse, bref de l’adaptabilité.
C’est dur, je sais mais ce qui est difficile à apprendre est difficile à prendre

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