Il faut une vision citoyenne et
un vrai contrat pour que ton travail apporte une vraie valeur ajoutée au
citoyen que tu es censé servir même et surtout si tu exerces une activité
contraignante de contrôle. La question de l’utilité et du sens est primordiale
dans les métiers de la fonction publique territoriale ou d’État. D’autant plus
que la libération d’une organisation produit des effets secondaires qu’il faut savoir
gérer comme la disparition de postes hiérarchiques devenus inutiles du fait de
l’initiative et des pouvoirs que tu accordes aux personnels de terrain (agent
ou opérateurs). Cela signifie quelques problèmes d’emploi à régler au niveau de
l’encadrement des catégories B et A.
Bref, je ne sais pas comment font
les Belges pour résoudre ces problèmes ni même s’ils les ont résolus mais en ce
qui me concerne, je les mets de côté pour l’instant et nous allons nous
consacrer à la libération des entreprises du secteur privé ce qui constitue
déjà un joli sujet de réflexion. Pour la
fonction publique, peut-être que nos cogitations fourniront des pistes en ce
sens.
1 commentaire:
L'holacratie n'est pas la même chose que l'entreprise libérée. Selon Robertson, le concepteur de l'holacratie, celle-ci se comporte comme un système d'exploitation pour l'organisation, sur lequel on,peut greffer toute sorte de type de management. Quant à l'EL, elle n'est pas technique ni soumise à des processus strictes, elle recentre l'organisation sur la confiance et l'émotion. Ceci n'engage que moi, bien entendu :)
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