Dans les activités de services et notamment dans les services de l’administration d’Etat ou dans les collectivités ou bien encore dans les établissements sociaux et médicosociaux, on ne reconnait pas et l’on n’accepte pas (toujours) le mot « client ». Il ne faut pas avoir peur d’un petit mot. Aujourd'hui, lorsque nous employons ce terme, nous le faisons pour désigner l’entité générique qui paie les prestations que nous fournissions, qui utilise ces prestations ou qui oriente nos prestations, ou bien encore qui influence nos prestations, qui achète nos prestations, qui préconise nos prestations, qui subventionne nos prestations, qui juge nos prestations, etc. Chaque fois que nous prononçons le mot « client », nous n’allons plus nous embêter à ajouter « usager » (ou autre désignation) entre parenthèses pour montrer que le terme « client » est générique et qu’il peut être remplacé par tous les termes que vous voudrez. Faites le vous-même. Chaque fois que vous lirez le mot « client » vous le remplacerez (mode correction automatique de votre ordinateur), selon votre métier, vos affinités ou votre culture, par un des mots suivants (rayer les, comme on dit dans les administrations, mentions inutiles).
Le client peut donc être : un chaland, un acquéreur, un consommateur, un usager, un patient, un récipiendaire, un bénéficiaire, un résident, un bezero (si vous êtes basque) ou un ilikhasimende (si vous avez des origines zouloues), un maître d’ouvrage, un partenaire, un demandeur, un clille (si vous parlez argot), un pigeon (si vous voulez faire fortune rapidement), un emmerdeur (si vous vous êtes trompé de métier), une pratique, une personne soignée, etc.
Cela vous convient ?
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