vendredi 16 juillet 2010

Traiter les problèmes d'interfaces en audit.


Dans cet office HLM du Pays de la Loire, les auditeurs et audités chassent les problèmes d’interfaces.
Ils disposent d’un outil spécifique pour les traiter : les FAC. Ne me demandez pas ce que cet acronyme signifie, je n’en sais rien ! Peut être fiche d’action corrective ou un truc comme ça. De toute façon, on s’en fiche. Toujours est-il que cette FAC a été créée pour enregistrer les actions d’amélioration générées par les membres du CODIR. En effet, dans cet organisme, le Directeur Général implique ses directeurs dans la démarche qualité et leur demande de produire des actions à leur niveau c'est-à-dire transversales pour les services et fonctions dont ils ont la charge. En vérité, il faut dire que, depuis un an que cette disposition existe, les Directeurs n’ont pas été tués par les cadences infernales de production de FAC. Ils en ont émis deux ou trois sous la pression de leur grand chef, pour lui faire plaisir, et c’est tout.
Dans le cadre des pratiques d’audits internes, cette bonne idée renait de ses cendres (pas tout à fait froides) et retrouve une nouvelle jeunesse. Elles servent à traiter les problèmes d’interfaces autrement dit les dysfonctionnements qui sont constatés dans les processus (ou périmètres) audités et dont la (les) cause se situe en amont. Ce type de problème est facile à repérer car les audités n’hésitent jamais à signaler ce qui ne va pas lorsque c’est la faute manifeste des autres processus. Une fois que le problème est noté dans le rapport d’audit, c’est le Directeur concerné, celui qui a la responsabilité du périmètre incriminé, qui est responsable de la résolution dudit problème. Et cerise sur le gâteau, c’est le DG qui passe en revue régulièrement les actions prises suite aux audits internes.
Et ça marche.

Surprenant, non ?

Aucun commentaire: