Résumé des épisodes précédents : Les activités professionnelles coûtent de l’argent et dans tous les cas, c’est le client ou l’usager qui payent. Aussi, devons-nous être performants et apporter à nos prestations la plus grande valeur ajoutée possible. Pour cela, il faut identifier les risques de mal faire afin d’agir là où il y a des faiblesses dans l’organisation. Pour réduire les risques, il faut d’abord agir sur les compétences et formaliser si nécessaire des bonnes pratiques de travail et ensuite compléter ces dispositions par la mise en œuvre de contrôles avant livraison.
Hélas, nos entreprises fonctionnent encore sur des anciens schémas qui autrefois assuraient la performance à partir de modèles écrits des tâches de travail autrement dit à travers la formalisation de toutes les activités. On pensait (avec justesse pour l’époque) qu’une entreprise performante devait décrire dans le détail ce que chacun de ses collaborateurs effectuait et devait ensuite vérifier que ces descriptifs d’activités étaient respectés à la lettre. Ces schémas organisationnels étaient efficaces dans la mesure où l’environnement socioéconomique était stable. Les jours et les années se suivaient et se ressemblaient. Aujourd'hui que nous vivons dans un monde qui évolue rapidement et de manière parfois chaotique, cette approche des organismes ne marche plus très bien.
Il nous faut aborder le management avec une vue systémique c'est-à-dire de manière globale et non plus sectorisée comme par le passé.
Nos principales sources de problèmes viennent de ce chaque composante de nos organisations travaille dans son coin sans se soucier des autres et de ce que nous avons perdu de vue la mesure de la performance. La plupart de nos soucis sont générés par une mauvaise communication entre les processus, les fonctions, les services et par une mauvaise gestion de nos ressources et essentiellement de nos ressources de support.
L’approche systémique nous aide à mettre en place de véritables structures de communication afin que nos entreprises soient souples, réactives et adaptables.
Elle nous aide également à mettre en place des mesures réelles de performance de toutes les composantes.
Les prochains messages seront consacrés à ces deux avantages majeurs d’une approche systémique et d’un management par les processus mais aussi à une petite explication de ces concepts pas faciles à intégrer concrètement dans nos organisations.
Excitant, non ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire