Après la mise en bouche de la petite histoire des indicateurs, je vous propose la saga des lundi annoncées quelques messages auparavant. Une série de notes sur la performance et sur sa mesure.
C'est parti :
A propos de l’adaptation des êtres vivants à leur milieu environnant, le biologiste Henry LABORIT disait :
- Est adapté un être vivant qui est !
Je pourrais le parodier à propos de la performance en disant :
- Est performante une entreprise qui est !
Mais notre plus gros souci n’est pas là. Il n’est pas dans le présent. Il est dans la durée. De la même manière que pour un être vivant, il ne suffit pas d’exister aujourd'hui pour exister demain. Notre environnement change et ce qui compte le plus n’est pas tant l’adaptation que l’adaptabilité. Je m’explique car j’en vois quelques uns qui baillent et qui commencent à décrocher.
Une entreprise est performante ─ toujours à l’instar des êtres vivants à qui elle ressemble de plus en plus ─ lorsqu’elle a réalisé un ajustement de ses processus internes avec les conditions extérieures (le milieu environnant, c'est-à-dire le méta modèle).
La performance réside dans cette adaptation. Il est donc évident que les caractéristiques de la performance ne sont pas universelles. Il n’est pas possible de faire un inventaire exhaustif de ces caractéristiques. L’adaptabilité d’une moule et celle d’un morpion ou d’une girafe n’est pas consécutive aux mêmes relations avec le milieu. Les entreprises sont des systèmes qui sont désignées par un même vocable (entreprise) mais ne se ressemblent pas plus qu’une puce et un hippopotame.
Pour l’une d’elle la performance résidera dans la situation géographique, pour l’autre dans sa capacité à livrer rapidement, pour une troisième dans le charisme de son manager, pour une quatrième dans sa capacité à innover, etc. Je résume car la performance ne se cantonne pas dans un seul élément.
Hélas.
Cependant, je pense que l’on peut trouver une définition (simple ?) en disant :
« Un organisme est performant quand il apporte une réponse efficace et adaptée à un besoin (c’est la différence entre un être vivant et une entreprise), quand il apporte cette réponse avec une éthique sociétale et quand il apporte cette réponse avec efficience c'est-à-dire avec une optimisation des ressources. »
Galvanisant, non ?
Revoir nos modèles économiques
-
Crises, virages stratégiques, nécessité de changer de paradigme... OSONS
le...
Il y a 1 an
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire