Dans TGV ce matin, je viens de m’assoir lorsqu’une annonce me
recommande d’utiliser mon téléphone sur la plate forme pour éviter de déranger
mes voisins voyageurs certainement fatigués de leur réveil aux aurores. J’obéis
d’autant plus facilement que je suis moi même encore un peu dans le gaz et je
m’endors tranquillement.
Tout à coup, je suis réveillé en sursaut par une seconde annonce qui
m’explique qu’il ne faut pas laisser mes bagages sans étiquetage et qu’il me
faut signaler ceux que je pourrais observer sans identification.
Je somnolais à nouveau lorsque quelques dizaines de minutes plus tard,
la même voix (forte et impérieuse) m’explique que mon billet doit avoir été
validé dans la gare de départ et si ce n’est pas le cas, l’on me conseille de
me rapprocher du contrôleur pour expliquer et réparer cet oubli.
Je m‘endors à nouveau et là, c’est une autre voix (féminine mais
impérieuse elle aussi) qui m’invite à me rendre dans la voiture bar pour y
prendre un délicieux petit déjeuner à base de boissons chaudes ou froides.
Je replonge dans le sommeil et cette fois, la voix du début m’informe
que le train s’est arrêté en pleine campagne et qu’il ne faut pas que je
descende de ma voiture.
Je m’endors encore (difficilement), mais hélas, on est arrivé.
Ah, j’oubliais, j’ai été également réveillé par le contrôleur pour lui
présenter mon billet mais il l’a fait très gentiment.
2 commentaires:
J'ai toujours rêvé de le faire cet article ! Tu as tellement raison ! Qui plus est lorsqu'au téléphone on parle bien plus doucement que bon nombre de personnes entre elles de vive voix...
Petite panoplie de camouflage :
Un peu de musique dans l'oreille, un cache yeux, le billet sur la tablette.
... un peu de répit avant la suite.
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