
Nous
avons tous été élevés dans la nécessité de faire un bon travail et pendant des
années ledit bon travail consistait à faire exécuter des tâches qui étaient
définies dans le détail. Nous avions tous une description d’activité, laquelle
était parfois formalisée comme une procédure ou comme une bonne pratique. Notre
efficacité consistait donc à faire rigoureusement ce qui était prévu. Satisfait
à juste titre, nous nous exclamions très fiers :
- J’ai
fait mon boulot.
Or
aujourd’hui, nous prenons conscience que notre activité, ou plutôt les
résultats de notre activité sont utilisés par d’autres collègues qui
travaillent en aval. Nous mêmes, pour faire un bon boulot, nous avons besoin
d’éléments réalisés par d’autres collègues situés en amont. S’ils nous livrent de mauvaises
informations (ou de mauvais produits) ou s’ils nous les livrent en retard, cela
nous pénalisera. Nous découvrons que nous avons besoin des autres (et
réciproquement) pour réaliser un bon boulot. Nous découvrons aussi que parfois,
les variations de charges sont telles que le lundi, je travaille comme un fou
alors que ce même jour, mon voisin se tourne les pouces. Et le mardi, c’est le
contraire. Nous prenons conscience alors que si nous partageons le travail,
nous seront plus efficaces et l’ambiance de l’équipe sera meilleure.
Pourquoi
dans ce cas, ne le faisons nous pas ?
Parce
que l’homme est un loup pour l’homme aurait dit ma chère grand-mère.
Ce qui ne résout pas le problème pour autant.
Hélas !
4.05.12
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