dimanche 13 mai 2012

Le cercle des blogueurs du management gagnant.


Si aujourd'hui le privé et le public mènent le même combat contre le gaspillage et pour la performance, leurs raisons d’être sont, à la base, fondamentalement différentes.
Tous deux ont une finalité sociétale qui est de produire quelque chose pour les autres (clients et usagers).  Cependant, le privé a pour vocation de créer de la valeur ajoutée (de la richesse), c'est-à-dire de produire une prestation qui est de nature concurrentielle et qui, dans des conditions de travail acceptables, doit tenter d’élargir la différence entre ce que qu’elle coute à fabriquer et son prix de vente. Le profit est la juste conséquence d’une organisation performante.
Dans une approche économique, public et privé doivent exercer leurs métiers en optimisant les ressources humaines et matérielles, en préservant la santé et la sécurité des salariés, en préservant l’environnement, etc.
Le public lui, lorsqu’il n’est pas dans le champ concurrentiel, ce qui fausse parfois la donne du problème, doit se consacrer à apporter des compétences demandées par les citoyens au plus juste cout et aujourd'hui, en situation de crise, à réduire la voilure c'est-à-dire faire preuve d’efficience.
En revanche, le privé doit vendre sa prestation non pas au prix coutant mais le plus cher possible (avec une vision éthique du prix) et cette approche sera possible en innovant en permanence, en développant des savoirs faires difficiles et complexes, en développant une image qui donne envie d’acheter au mieux disant (valorisation de marques par exemple) et en éliminant toutes les sources de non performance.
De plus, le privé doit exporter et son niveau d’exportation est la mesure absolue et sans conteste de sa performance industrielle et de service.
Le privé doit créer des richesses de par sa capacité à faire des profits (partagés ensuite grâce à l’impôt) et doit consacrer toutes ses énergies à cela. En toute logique, une politique gouvernementale devrait encourager à cette création de profits en essayant de ne pas plomber cette capacité à vendre ailleurs.
Le postulat de départ est que l’entreprise  privée doit consacrer son énergie à la création de richesse c'est-à-dire à faire de la marge avec, cela va sans dire, une démarche éthique. C’est la raison pour laquelle une entreprise privée ne devrait pas « faire du social »
Notre postulat de départ est que l’entreprise doit travailler dans un contexte de concurrence mondialisé et doit se positionner sur des marchés et vendre ses prestations tout en faisant du profit.
Notre postulat de départ est que la contribution des entreprises à une politique sociale passe par le partage de ses profits via l’impôt.
Il faut qu’il y ait un niveau élevé de richesses pour que cela puisse générer un niveau élevé de prestations sociales.
Autrement dit, tout en agissant pour que le personnel soit motivé et bien dans sa peau, il faut accepter  la nécessité de faire admettre la notion de performance à tous les niveaux.
Cette performance à tous les niveaux permet de créer de la richesse puis de la partager.

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