Tous deux ont une finalité
sociétale qui est de produire quelque chose pour les autres (clients et
usagers). Cependant, le privé a pour
vocation de créer de la valeur ajoutée (de la richesse), c'est-à-dire de
produire une prestation qui est de nature concurrentielle et qui, dans des
conditions de travail acceptables, doit tenter d’élargir la différence entre ce
que qu’elle coute à fabriquer et son prix de vente. Le profit est la juste
conséquence d’une organisation performante.
Dans une approche économique,
public et privé doivent exercer leurs métiers en optimisant les ressources
humaines et matérielles, en préservant la santé et la sécurité des salariés, en
préservant l’environnement, etc.
Le public lui, lorsqu’il n’est
pas dans le champ concurrentiel, ce qui fausse parfois la donne du problème,
doit se consacrer à apporter des compétences demandées par les citoyens au plus
juste cout et aujourd'hui, en situation de crise, à réduire la voilure
c'est-à-dire faire preuve d’efficience.
En revanche, le privé doit vendre
sa prestation non pas au prix coutant mais le plus cher possible (avec une vision
éthique du prix) et cette approche sera possible en innovant en permanence, en
développant des savoirs faires difficiles et complexes, en développant une
image qui donne envie d’acheter au mieux disant (valorisation de marques par
exemple) et en éliminant toutes les sources de non performance.
De plus, le privé doit exporter
et son niveau d’exportation est la mesure absolue et sans conteste de sa
performance industrielle et de service.
Le privé doit créer des richesses
de par sa capacité à faire des profits (partagés ensuite grâce à l’impôt) et
doit consacrer toutes ses énergies à cela. En toute logique, une politique
gouvernementale devrait encourager à cette création de profits en essayant de
ne pas plomber cette capacité à vendre ailleurs.
Le postulat de départ est que
l’entreprise privée doit consacrer son
énergie à la création de richesse c'est-à-dire à faire de la marge avec, cela
va sans dire, une démarche éthique. C’est la raison pour laquelle une
entreprise privée ne devrait pas « faire du social »
Notre postulat de départ est que
l’entreprise doit travailler dans un contexte de concurrence mondialisé et doit
se positionner sur des marchés et vendre ses prestations tout en faisant du
profit.
Notre postulat de départ est que
la contribution des entreprises à une politique sociale passe par le partage de
ses profits via l’impôt.
Il faut qu’il y ait un niveau
élevé de richesses pour que cela puisse générer un niveau élevé de prestations
sociales.
Autrement dit, tout en agissant
pour que le personnel soit motivé et bien dans sa peau, il faut accepter la nécessité de faire admettre la notion de
performance à tous les niveaux.
Cette performance à tous les
niveaux permet de créer de la richesse puis de la partager.
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