La stratégie QSEDD est une stratégie qui prend en considération l’impact du business sur la satisfaction clients (Q), sur la santé et sécurité (S) sur l’environnement (E) et sur le développement durable (DD).
Bien entendu il convient que la politique de l’organisme exprime une sensibilité en ce sens (environnement, santé et sécurité et développement durable).
Ceci-dit, il ne faut pas se lancer dans ces considérations sans raison garder. Exception faite de la santé et sécurité des salariés, avec lesquelles on ne doit pas jouer, il faut conserver un juste équilibre entre l’économie et les impacts que celle-ci peut avoir sur le développement durable. La plupart des sociétés ou des organismes qui se préoccupent (à juste titre) du développement durable ne font pas de business avec. Elles doivent d’abord déterminer leur stratégie commerciale ou leur politique en fonction de leur mission, de leur statut, bref de leur finalité sociétale. La politique est constituée par les orientations qui doivent permettre à un organisme de s’adapter aux évolutions de son environnement. Par exemple en se positionnant sur un nouveau marché. Par exemple, en se positionnant sur une nouvelle technologie. La stratégie, elle, permet de définir les chemins et les moyens qui permettront aux orientations stratégiques de devenir une réalité.
En ce qui concerne la stratégie QSEDD, il faut d’abord que les orientations soient déterminées par la direction au plus haut niveau. Il s’agit de partir de la vision du manager, de ses vœux. Cette vision est basée sur des éléments objectifs (veille prospective) et subjectifs (intuition, expérience du manager). Elle propose des orientations business », c'est-à-dire relatives aux métiers et aux prestations de l’organisme.
Si cette stratégie enjoint à travailler uniquement sur la mise en œuvre technique de cette vision (nouveaux marchés, nouveaux métiers, nouvelles technologies, etc.) elle ne portera pas le qualificatif de stratégie QSEDD. En revanche, si une analyse est effectuée, à partir de la vision business, sur les impacts de ces orientations, alors la stratégie intègrera de nouvelles contraintes managériales.
Si l’on identifie les attentes des clients (disponibilité, fiabilité, prix, facilité d’utilisation, etc.) alors la stratégie intègrera les principes du management de la qualité et pourra être qualifiée de stratégie Q.
Si l’on identifie en plus les attentes environnementales (préservation de l’air, du sol, de l’eau, etc.), alors la stratégie intègrera les principes du management environnemental et pourra être qualifiée de stratégie QE.
Si l’on identifie également les attentes et la règlementation en matière de santé et sécurité des salariés alors la stratégie pourra être qualifiée de QSE.
Si, etc. Vous avez compris la mécanique, vous êtes des gens intelligents à qui il ne faut pas expliquer deux fois la même chose n’est-ce pas !
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Il y a 1 an
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