C’est l’effet papillon à l’échelle de nos entreprises. Il se peut qu’un événement infime ait une incidence énorme sur le fonctionnement de nos organisations. Il est donc utopique de vouloir planifier dans les détails le fonctionnement des éléments d’un système complexe et surtout de s’attendre à ce que celui-ci réagisse comme nous le souhaitons. Il faut donc que nos systèmes de pilotage soient réactifs et admettent et prennent en compte les probabilités et les velléités de désobéissance de l’organisation.
Il s’agit en conséquence de consacrer moins de temps à faire des prévisions à long terme que d’apprendre à réagir aux imprévus.
Le mode de fonctionnement des systèmes complexes s’apparente à celui d’un missile par exemple, qui peut subir tout au long de son parcours de nombreuses perturbations dont la plupart sont imprévisibles (vent, détournement, chocs, etc.). Il surveille et enregistre ces perturbations, il les mesure au besoin et corrige son comportement en fonction de ces informations pour assurer sa finalité qui est clairement définie et mémorisée. C’est ainsi que nous souhaitons piloter les organismes (systèmes complexes), en les dotant de capacités de réactions efficaces et rapides.
Les systèmes complexes sont des organismes intelligents (qui s’auto-régulent), et nous utiliserons également quelques principes de la cybernétique en application dans les entreprises.
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