Dans cette compagnie consulaire, les élus décident d’apporter un nouveau service aux artisans. Il s’agit d’une veille économique et technologique qui permettrait aux ressortissants d’avoir une information régulière sur ces thématiques.
1- Ils décident que cette activité devra assurer une information régulière sur l’actualité économique nationale et sur les avancées de la technologie.
2- Ils s’interrogent ensuite sur ce que cette activité devra produire. Ils décident après moult réflexions (voir étape suivante) que l’on éditera un mail chaque jour (une brève), un message d’une vingtaine de lignes chaque semaine et un journal papier et web (tous les artisans ne sont pas encore équipés) chaque mois (seize pages).
3- Ils envisagent les ressources nécessaires (cela va de pair avec l’étape précédente et a occasionné de nombreuses discussions entre ce que chacun aimerait et ce qu’ils pensent raisonnable d’investir en termes de moyens humains) et décident que la Chambre pourrait consacrer un emploi à cette mission.
4- Peu de temps après, la personne responsable ayant pris ses fonctions, commence à réfléchir aux pratiques à mettre en œuvre pour produire ce qui est attendu et formalise quelques procédures pour maîtriser son activité.
5- Plus tard encore, elle met en place un petit tableau de bord pour s’assurer de l’efficacité de son travail et de la satisfaction des lecteurs artisans.
Pardon, où je veux en venir ?
Au fait que l’on vient d’assister à la naissance d’un processus dans les règles de l’art :
1- Décision de créer un nouveau système (un service en l’occurrence) et définition de la finalité de ce système.
2- Identification des données de sortie.
3- Détermination des ressources nécessaires en adéquation avec les données de sortie attendues.
4- Maîtrise des opérations (bonnes pratiques de travail et de contrôle).
5- Surveillance et mesure de la performance.
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