Il y a des habitudes qui ont du mal à disparaître et notamment celles qui, pour un auditeur, consistent à apporter un jugement à une situation. Un exemple :
En jetant un coup d’œil sur un formulaire d’audit d’accueil (que l’on trouve par exemple dans des collectivités ou des services de l’Etat suite à la mise en place de charte Marianne ou dans des entreprises privées qui effectuent des audits de type 5S (Rangement et propreté)) ledit œil s’arrêta sur la question suivante :
« Le poste (ou le bureau ou la salle) est-il propre ? »
Intéressante question et je mets au défi un auditeur d’y apporter une réponse factuelle.
Quelles sont les règles de propreté ?
Il est évident que les exigences ne seront pas les mêmes selon que l’endroit accueille des groupes de touristes randonneurs ou des enfants pour une consultation médicale. Elles ne seront pas les mêmes selon que l’on se trouve dans un atelier de chaudronnerie ou dans une salle blanche de fabrication de semi conducteurs.
Alors, ne serait-il pas judicieux de fournir un référentiel précis permettant un constat factuel ?
Par exemple un taux d’empoussièrement, des fréquences de nettoyage, des modalités de nettoyages, des photographies montrant le niveau de propreté à atteindre (lorsque c’est possible bien évidemment), etc.
Pardon, quelle autre question ?
« Le poste (ou le bureau) est-il bien rangé ? »
Ben oui, c’est pareil.
Evident, non ?
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Il y a 1 an
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