L’homme, autrement dit l’être humain, est-il bon ?
Grave question car JFZ l’affirme à tout instant et en fait son credo. Je pense
qu’il faut y ajouter un petit bémol car s’il est vrai que dans son entreprise,
il fait une absolue confiance à ses collaborateurs quelle que soit leur
fonction, il s’est séparé de quelques individus qui ne répondaient pas à cette
définition. Car l’homme bon doit répondre à une définition simple : il
doit aimer les autres et surtout, il doit aimer ses clients. Si tu as des velléités
de compétition avec les autres, si tu profites de tes collègues, si tu ne
réponds pas à une demande d’un de tes clients (et les clients internes sont
aussi importants que les vrais, ceux qui achètent) alors tu ne peux pas être
bon et de ce fait tu ne peux rester dans une entreprise libérée ou la confiance
réciproque est la condition sine qua non de réussite et de pérennité. Il donne
dans une de ses vidéos, l’exemple de David, un qualiticien qui un jour s’est
plaint auprès de lui du fait qu’il recevait des ordres de la part des ouvriers.
Il explique à son patron qu’il a un bac plus trois et que ce n’est pas aux
ouvriers sans diplôme de lui dire ce qu’il a à faire. JFZ lui dit :
« Je pense que tu n’es pas bon et si je ne peux pas changer ton statut ni
modifier ton poste, en revanche je peux t’imposer une formation pour espérer te
faire changer d’avis. J’augmente ton salaire de 10% et tu vas passer les six
prochains mois en production avec les équipes pour que tu prennes conscience
des compétences qui sont nécessaires pour occuper ces postes et des contraintes
qu’ils doivent subir et des problèmes qu’ils doivent régler. »
David refusa cette proposition et aussitôt JFZ entama une
procédure de licenciement.
Les individus qui ne
correspondent pas à cette définition partent d’eux-mêmes, soit de leur propre
chef, soit sous la pression des coéquipiers. Si JFZ est un vrai humaniste, il
est loin de faire preuve d’angélisme et de naïveté. Le postulat qu’il adopte
est que celui qui reste chez lui EST un homme bon. Les autres partent.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire