mercredi 27 avril 2016

Holacratie ou l'entreprise libérée (Saison 17)

Le rêve partagé :


JFZ évoque l’idée de « rêve partagé » et cette notion est fondamentale. Les gens de Favi ne travaillent pas pour un patron ou pour un vilain capitaliste qui s'engraisse sur leur dos. Ils travaillent pour vivre dans leur région, là où ils sont presque tous nés et là où ils ont leurs familles et leurs amis. Le rêve partagé est une sorte de contrat gagnant / gagnant entre eux et les clients.

“Toujours plus et mieux pour moins cher pour chacun de nos clients, à Hallencourt dans le respect de la terre et de nos enfants”.

Dans ta boutique, il faut que tu trouves toi aussi un rêve à partager. Encore une difficulté à résoudre et le modèle de Favi ne sert pas à grand-chose hormis de démontrer qu’il faut un tel rêve. A Hallencourt dans la campagne Picarde, c’est quatre cents emplois qui constituaient l’enjeu de ce rêve. Il est partagé par les personnels, les actionnaires, la population, les commerçants, bref il fait l’unanimité. Il est vrai que, dans une grande majorité des cas, le fait de conserver son emploi est un enjeu majeur et cela peut servir de base à la formulation d’un grand nombre de rêves à partager.

Ce rêve va plus loin que cette envie primordiale de conserver une activité locale ? Tu as compris qu’il est question aussi de responsabilité sociétale puisqu’il évoque également le respect de la terre et des descendants. Une fois que tu as écrit ce rêve, les comportements s’orientent tout naturellement vers le respect des principes ou des règles qui y sont énoncés. Dans les équipes, il y a une sorte d’auto régulation qui s’instaure et quiconque dérogerait à l’un de ces principes serait rappelé à l’ordre par les autres.
     

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