vendredi 2 mars 2012

Management : la minute de déprime.


Une cheffe de service d’une collectivité me confie un jour qu’elle ne sait pas comment faire pour changer le comportement d’un de ses agents qui est en contact avec le client (oui, bon, l’usager). L’agent en question ignore ses cli..usagers (pardon), les envoie balader quand il n’est pas de bonne humeur et explique à qui veut l’entendre qu’il n’est pas leur esclave.

Bonne question en effet à laquelle je n’ai pas de réponse car il s’agit là d’aborder le thème des croyances et des valeurs et peut être vaudrait-il mieux s’adresser à un psy qu’à une brute de mécanicien comme moi.

Néanmoins, je me suis pris à rêver que la maison de cet agent en question prenait feu et qu’il téléphonait affolé aux pompiers. Or ce jour là, précisément, le soldat du feu (comme on dit puis) affecté au standard de la caserne est fatigué d’une mauvaise nuit. Il lui répond qu’il n’a pas envie de se déplacer. Et il raccroche.

Vous pouvez selon vos sympathies remplacer le pompier par le facteur, le médecin, le pharmacien, ou même par le réceptionniste du centre de vacances qui, parce qu’il n’a pas envie, a fermé la réception lorsque son touriste de client débarque avec enfants, chiens et bagages. Là il n’y a pas « non assistance à personne en danger » (je vous voyais venir, ah ah !!).

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