mercredi 21 mars 2012

Le cercle des blogueurs du management gagnant.


Commentaires sur l'article de mars de Christian Oyarbide (mortel management).

Sous la dénomination "performance sociale des organisations", il faut à mon sens distinguer les conditions de travail des salariés et l'utilisation sociale des richesses produites par l'entreprise.
En ce qui concerne les conditions de travail des salariés, on observe encore aujourd'hui des modes d'organisation et de management aberrants hérités des siècles derniers et que l'on pratique allègrement, plus par manque d'imagination et de remise en question que par manque d'humanité. Dans de nombreuses organisations, on pense encore que l’employé doit être considéré comme un outil de travail qui agit selon des directives précises pour faire un travail de routine dans le cadre d’une production de masse. Ce qui était bon pour nous il y a quelques décennies et que l’on retrouve en tant que modèles d’organisations dans les pays émergents ne peut plus fonctionner dans nos contrées européennes.

Notre survie n’est pas dans une production planifiée de masse. Notre survie réside dans une production de biens et de prestations innovantes. Notre survie réside dans une réactivité à la demande, dans une adaptation permanente à des marchés de technologie en pleine évolution. Notre survie réside dans des prestations fiables et sûres, d’un haut niveau de qualité et de sécurité.

Comment produire ce genre de biens matériels ou immatériels sans une considération et un respect de ceux qui produisent, sans un partage des responsabilités, sans une stratégie qui associe les salariés et donne un sens à leur travail quotidien.

Il est urgent de revoir nos modèles hiérarchiques pour instaurer un management par les clients externes et internes, pour changer les petits chefs que l’on trouve à tous les échelons en leaders sachant valoriser les individus et les équipes. Le succès de nos entreprises passe sans conteste par une implication des personnes. Il ne s’agit pas de promouvoir le non travail bien entendu car la situation économique ne nous permet plus ce genre de luxe. Il s’agit d’associer tous les acteurs à la performance.

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