samedi 17 décembre 2011

Audit interne : les mots qui attirent l'attention.


Je ne répéterai jamais assez qu’un auditeur doit ouvrir toutes grandes ses oreilles même si elles sont petites et mignonnes comme celles des auditrices du club Franc Comtois.

Il faut écouter et saisir les opportunités de fils à tirer. En général, ces bouts de fils apparaissent fugacement dans un entretien et il faut savoir les attraper au vol, délicatement.

Par exemple, vous entendez la phrase suivante en réponse à l’une de vos pertinentes questions :

  • Le reste, à priori, est fait !

Tirez, tirez sur cet « à priori » :

  • Qu’est-ce qui vous fait pensez que cela n’est pas fait de manière certaine (ou systématique) ?

Un autre exemple de réponse :

  • Je lui ai transmis l’information donc je suppose que cela a été fait !

Tirez, tirez sur ce « je suppose » :

Vous pouvez poser une question plus précise :

  • Qui devrait vérifier cela ?

Ou bien encore utiliser le truc de la reformulation négative :

  • Donc, si j’ai bien compris, vous ne savez pas avec certitude que votre information a fait l’objet d’une action !

Non !

  • N’y a-t-il pas là une réflexion à engager n’est-ce paaaaaaaaaaaas ?

Vous en voulez d’autres ?

  • Quand cela arrive, on grogne !
  • Qu’est-ce qui vous fait grogner exactement ?

Etc.

  • Je remplace un agent en urgence de temps en temps, souvent même !
  • Dans quelles circonstances remplacez-vous les agents ?
  • Quelles sont ces situations d’urgences ?

Etc.

  • Si c’était fait, on aurait moins de régularisation de dossiers !
  • Qu’est qui n’est pas fait ?

Bon c’est tout pour aujourd’hui.

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