vendredi 20 août 2010

Notre ami le stress.


Ami ou ennemi selon l’usage que nous en faisons, le stress est d’abord un phénomène naturel. Il est le mécanisme normal et nécessaire qui assure l’équilibre de notre milieu intérieur. Ce phénomène permanent d’autorégulation permet une adaptation aux agressions quelles qu’elles soient. Pour le scientifique, cela porte le nom d’homéostasie. Le stress est l’association de deux éléments qui sont l’agression (ou la stimulation) et la réponse de l’organisme à cette agression. L’agression extérieure peut être positive ou négative c'est-à-dire agréable ou désagréable. Un coup, une blessure mais aussi un câlin ou une caresse. Une contrainte, une peur mais aussi une joie, un coup de foudre. Un éblouissement, un dégout mais aussi un parfum, une jolie musique.
La réponse de l’organisme est biologique et stéréotypée. C’est toujours la même c'est-à-dire une production de deux hormones que sont l’adrénaline (agressions brutales) et le cortisol (agressions régulières). Nous sommes tous soumis à des stress importants en cas de problèmes majeurs tels que des décès de proches parents ou amis, un licenciement, etc. Mais cela n’arrive pas tous les jours et en règle générale (pas toujours hélas), nous nous en sortons.
Sans entrer dans des détails physiologiques que je ne maîtrise absolument pas, il parait que c’est le stress dû aux agressions régulières qui est le plus dangereux. Pour l’éviter autant que faire se peut, il est possible en fait d’aborder les changements ou les contraintes de notre vie comme des événements générateurs de mieux être. Ainsi, la production d’hormone est réduite puisque le changement de situation devient rapidement quelque chose auquel nous nous sommes habitués et que nous aimons. Une petite dose d’hormones nous stimule. Par exemple le radio- réveil le matin nous envoie une petite décharge qui nous fait sauter du lit. Si nous aimons aller au boulot, pas de problème, c’est le coup de fouet (de stress) qui nous emmène dans la vie active. Si nous rechignons, la sécrétion sera plus longue et donc plus dangereuse au long terme.
Il faut apprendre à émettre des ondes positives.
Comment ?
Je n’en sais rien mais j’imagine que l’on peut travailler son cerveau en ce sens.

Jubilant, non ?

PS : je ne suis pas devenu un spécialiste du stress mais j’ai acheté dans une vente de bouquins d’occasions un excellent ouvrage du Docteur Soly Bensabat, collaborateur de Hans Selye le « père » du stress et directeur du centre médical François 1er. Le bouquin en question s’intitule : « le stress c’est la vie » et il est publié chez France Loisirs.

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