Un jour, les différentes parties du corps humain décidèrent d’élire un chef pour améliorer les performances.
Le cerveau se proposa aussitôt :
- C’est moi le plus intelligent et naturellement, je serai chef.
Les muscles s’insurgent :
- Non, pas d’accord. Il faut un chef costaud et c’est donc à nous que doit revenir ce titre.
L’estomac prend la parole :
- Un chef doit être capable de digérer les pires situations et en conséquence, je suis le mieux placé.
Le foie proclame :
- Vous oubliez qu’un chef doit faire de la relation publique et tenir l’alcool. Qui est mieux placé que moi pour cela ?
Le visage intervient :
- Un chef doit être beau et moi je le suis. Ce sera donc moi.
A ce moment là, on entend une petite voix qui dit.
- - Et moi, je voudrais aussi être chef.
Tous les participants se retournent et constatent que c’est le trou du cul qui a parlé. Il s’ensuit un éclat de rire général.
- Toi ? Chef ? Elle est bien bonne. C’est la meilleure de l’année.
Le trou du cul vexé, quitte la réunion.
Il se met dans un coin et déclare :
- Puisque c’est comme ça, j’arrête de travailler.
Quelques jours plus tard, le cerveau commence à s’embrumer et il a un peu de mal à réfléchir. Le foie s’engorge et présente un aspect malsain. Le visage est tout rouge et l’estomac n’en peu plus, il va déborder. Les muscles sont mollassons et fatigués.
Plusieurs jours passent encore et c’est la catastrophe. Pour résoudre le problème, tout le monde s’accorda à prendre pour chef le trou du cul.
C’est ainsi que nos sociétés fonctionnent.
Consternant, non ?
L’histoire ?
Ah bon !
1 commentaire:
Je comprends mieux pourquoi, au sein de nos entreprises et autres organismes, l'attrait du pouvoir donne lieu à tant de luttes intestines.
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