mardi 6 avril 2010

Modèles et métamodèles.


Nous devons travailler par rapport à des modèles. Evoquer la performance d’une organisation n’a de sens que si l’on a d’abord défini des modèles, autrement des éléments auxquels nous pourrons comparer nos résultats ou nos activités. La performance n’est pas une valeur absolue mais une valeur relative issue de la comparaison entre les modèles en question et une réalité de terrain. Le terme de « modèle » est un générique qui englobe tout aussi bien des contraintes, des objectifs, des procédures, des prévisions, etc. Le modèle est le « Plan » du « P » de la roue de Deming. Il y a deux catégories de modèles qui sont les internes et les externes. Dans un organisme, les modèles internes sont constitués par les procédures, les objectifs, etc. Les modèles externes (les métas modèles sont constitués par notre finalité, nos statuts, les contrats, la réglementation, les normes, les lois, la concurrence, etc.). Lorsque nous parlons de métas modèles, nous évoquons toutes les contraintes extérieures auxquelles nous devons faire face et auxquelles nous devons nous adapter. Les métas modèles sont également des éléments universels que nous adoptons librement comme principes de fonctionnement (valeurs et vertus). Notre environnement (et ses contraintes) évolue en permanence et nous devons évoluer nous aussi pour survivre et durer.
Les modèles internes sont des principes de fonctionnement internes (procédures, règles, politique, stratégie, planification, etc.) qui doivent en principe nous permettre de fonctionner pour satisfaire aux métas modèles.
L’intelligence consiste donc à déterminer des modes de fonctionnement internes les plus efficaces et les plus efficients pour satisfaire à ces contraintes externes qui évoluent en permanence. L’intelligence consiste à ériger des modèles internes en adéquation avec les métas modèles.

Calamistrant, non ?

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