samedi 14 février 2009

La crise arrive, elle est là !


D’aucun expliquent que la disparition des entreprises de production françaises est inéluctable au profit des pays émergents. La production de masse doit se faire désormais à proximité des lieux de consommation et de plus, ces Eldorados ont des coûts de production très en dessous des nôtres. A part les yeux pour pleurer, que nous reste-t-il pour continuer à vivre dans un confort relatif avec nos revenus de salariés. Il parait qu’il faut développer les services. Cependant, la production de services se délocalise aussi vite que la production de biens matériels. Les téléopérateurs et les informaticiens par exemple le savent mieux que nous. Une seule solution s’impose c’est de continuer à produire des biens et des services sur le sol national mais à conditions de nous différencier des concurrents du Nord, de l’Est ou du Sud. Ce problème dévient crucial avec la crise et la baisse générale de la consommation et les difficultés de crédit.
Nous devons également essayer de nous adapter aux changements de plus en plus rapides générés par cette mondialisation et les effets de la crise vont nous obliger à bouger. Les entreprises doivent acquérir des qualités d’adaptabilité qui à l’instar des être vivants leur permettrons de survivre dans cet environnement mouvants.
Comme disent les italiens, la situation est catastrophique mais pas grave ! Si nous apprenons l’adaptabilité, il nous restera des opportunités intéressantes pour produire des biens et des services. Nous devenons un petit pays (je parle de la France) et nous avons autour de nous de plus en plus de contrées riches qui ont des besoins grandissants. Nous devons donc adopter une politique de niches à l’échelle mondiale ce qui répond largement à nos capacités de production.
Cependant, il est urgent de changer nos modes de fonctionnement et l’adaptabilité, c'est-à-dire la souplesse, la réactivité, l’agilité s’acquièrent en intégrant dans nos entreprises quelques habitudes nouvelles. Ces qualités qu’il convient de développer sont d’après moi (la liste n’est pas exhaustive) les suivantes :
L’habitude du changement, le souci du futur, l’amélioration permanente, la volonté d’exportation, la recherche de la difficulté et du stress, le goût du risque, l’innovation, un fonctionnement vertueux, une organisation en réseaux, l’obsession de la subsidiarité, le respect des autres, la production de durable, le management de la qualité, etc.
Dans cette perspective, je travaille à la rédaction d’un prochain ouvrage qui doit être édité par AFNOR et dont le titre sera :
« Petit guide de survie à l’usage des entreprises »
Je détaillerai quelques uns de ces éléments dans quelques prochains messages.
Je vous livre sur le site de Cap Entreprise le projet d’introduction de ce magnifique ouvrage.

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