mercredi 29 juillet 2009

A vendre : roue de DEMING !


Une affaire à saisir (avec précaution). Une roue de DEMING un peu usagée est à vendre dans le sud de la France. Le taux d'usure est de 90% pour le quart "DO" et de 50% pour le quart "PLAN". En revanche, le quart "CHECK" a peu servi (usure 20% environ) et le quart "ACT" est quasiment neuf.
Prix à débattre.

lundi 27 juillet 2009

AIC news. Les critiques destructrices.

On entend encore parfois quelqu’un s’exclamer :
- J’accepte les critiques à condition qu’elles ne soient pas négatives mais constructives.
Mais au fait, c’est quoi une critique constructive ?
D’abord, il faut accorder les genres. Le contraire d’une critique constructive, c’est me semble-t-il une critique destructive ou plus exactement une critique destructrice. Et l’on opposera la critique positive à la critique négative. C’est exactement comme dans les audits internes lorsqu’on les pratique avec bienveillance. Un écart constaté, s’il est relevé et présenté comme une non-conformité, est en quelque sorte une critique DESTRUCTRICE car elle est formulée en termes NEGATIFS. Exprimé ainsi, un écart nuira à l’audité car il sous entend une incompétence ou une négligence de la part de l’audité. A contrario, si l’écart est formulé en termes POSITIFS c'est-à-dire sous la forme d’une piste d’amélioration, il est tout à l’honneur de l’audité qui s’engage ainsi dans une dynamique de progrès permanent.
Par exemple, au lieu d’écrire :
« Le personnel du secteur audité ne porte pas les équipements de sécurité règlementaires »
On écrira :
« Il est prévu, à partir de la semaine prochaine, de prendre les dispositions engendrant un port obligatoire des équipements de sécurité ».
Ce qui compte, ce n’est pas le constat du problème n’est-ce pas mais bien l’action de remise à niveau.
Pour vous remercier de me lire jusqu’au bout (et uniquement pour ceux qui sont en accord avec moi), un petit cadeau : une brève de comptoir de Jean Marie GOURIO qui est un de mes auteurs de chevet
« L’esprit critique, d’accord, mais si c’est pour tout le temps critiquer, là je dis non ! »

jeudi 23 juillet 2009

Une stratégie QSEDD.

La stratégie QSEDD est une stratégie qui prend en considération l’impact du business sur la satisfaction clients (Q), sur la santé et sécurité (S) sur l’environnement (E) et sur le développement durable (DD).
Bien entendu il convient que la politique de l’organisme exprime une sensibilité en ce sens (environnement, santé et sécurité et développement durable).
Ceci-dit, il ne faut pas se lancer dans ces considérations sans raison garder. Exception faite de la santé et sécurité des salariés, avec lesquelles on ne doit pas jouer, il faut conserver un juste équilibre entre l’économie et les impacts que celle-ci peut avoir sur le développement durable. La plupart des sociétés ou des organismes qui se préoccupent (à juste titre) du développement durable ne font pas de business avec. Elles doivent d’abord déterminer leur stratégie commerciale ou leur politique en fonction de leur mission, de leur statut, bref de leur finalité sociétale. La politique est constituée par les orientations qui doivent permettre à un organisme de s’adapter aux évolutions de son environnement. Par exemple en se positionnant sur un nouveau marché. Par exemple, en se positionnant sur une nouvelle technologie. La stratégie, elle, permet de définir les chemins et les moyens qui permettront aux orientations stratégiques de devenir une réalité.
En ce qui concerne la stratégie QSEDD, il faut d’abord que les orientations soient déterminées par la direction au plus haut niveau. Il s’agit de partir de la vision du manager, de ses vœux. Cette vision est basée sur des éléments objectifs (veille prospective) et subjectifs (intuition, expérience du manager). Elle propose des orientations business », c'est-à-dire relatives aux métiers et aux prestations de l’organisme.
Si cette stratégie enjoint à travailler uniquement sur la mise en œuvre technique de cette vision (nouveaux marchés, nouveaux métiers, nouvelles technologies, etc.) elle ne portera pas le qualificatif de stratégie QSEDD. En revanche, si une analyse est effectuée, à partir de la vision business, sur les impacts de ces orientations, alors la stratégie intègrera de nouvelles contraintes managériales.
Si l’on identifie les attentes des clients (disponibilité, fiabilité, prix, facilité d’utilisation, etc.) alors la stratégie intègrera les principes du management de la qualité et pourra être qualifiée de stratégie Q.
Si l’on identifie en plus les attentes environnementales (préservation de l’air, du sol, de l’eau, etc.), alors la stratégie intègrera les principes du management environnemental et pourra être qualifiée de stratégie QE.
Si l’on identifie également les attentes et la règlementation en matière de santé et sécurité des salariés alors la stratégie pourra être qualifiée de QSE.
Si, etc. Vous avez compris la mécanique, vous êtes des gens intelligents à qui il ne faut pas expliquer deux fois la même chose n’est-ce pas !

mercredi 22 juillet 2009

AIC News. L'écoute dans les audits

L’auditeur doit adopter une attitude d’écoute active. Votre premier outil est votre oreille (les deux). Il convient donc d’écouter attentivement l’audité et de lui montrer cette attention. Vous le regardez dans les yeux, vous hochez la tête pour signifier que vous suivez son exposé, vous reformulez pour signaler que vous le comprenez, etc. En bref, votre attitude est respectueuse.
 Vous évitez de montrer des signes d’impatience, de sourire ironiquement, de hausser les épaules, même lorsque l’audité vous fait part d’éléments qui vous semblent peu importants ou stupides ou faux.
 Vous ne vous polissez pas les ongles lorsque l’audité vous explique sa manière de contrôler son travail.
 Vous ne tapotez pas les accoudoirs de votre fauteuil en essayant d’interpréter la charge des cavaliers de REISCHOFFEN lorsque le manager en face de vous raconte par le menu que tout petit déjà, il s’était engagé sans le savoir dans le développement durable.
 Vous ne regardez pas votre montre toutes les cinq minutes en la secouant pour vous assurer qu’elle fonctionne encore lorsque votre protagoniste commente dans le détail les péripéties de la dernière conception de la R&D.
 Vous ne vous grattez pas le fond du pantalon en affichant sur votre visage une expression de béatitude céleste quand un pilote de processus décrit la liste des 256 améliorations répertoriées depuis le début du siècle.
 Vous ne baillez pas quand votre interlocuteur vous fait une démonstration avec son logiciel maison de traitement des réclamations.
 Vous ne regardez pas le charmant technicien ou la jolie laborantine qui évolue autour de vous tandis que votre vis-à-vis vous explique avec fierté le fonctionnement de sa machine à fabriquer les valvules à rétrospection polyvalente amalgamée.

Non, vous écoutez.
Avec attention et respect !

Pour en savoir plus ?
Les nouvelles pratiques de l’audit de management QSEDD aux éditions AFNOR.

mercredi 15 juillet 2009

Mon métier ? Eminence grise en management de la qualité !!



Jadis, les dirigeants (les régnants, rois, empereurs, ou nobles de tous niveaux) avaient souvent dans leur entourage proche une personne qui avait une grande influence sur les décisions prises. On les nommait parfois des éminences grises. Elles ne s’affublaient pas de titres ronflants et prétentieux mais leur pouvoir était grand. Aujourd'hui, dans l’entourage d’un président ou d’un premier ministre par exemple, ou d’un grand capitaine d’entreprise, on parle de conseillers spéciaux. Il s’agit de la même fonction.
Dans nos organismes publics ou privés, pourquoi ne pas imaginer un titre de conseiller à la qualité (ou de conseiller à l’excellence (ou la performance). C'est pas mal sur une carte de visite non ? Cela sonne beaucoup mieux que "responsable qualité" non ?.

lundi 13 juillet 2009

Vive l'entreprise ! La fin des illusions ?

Nous autres individus avons beaucoup perdu de notre capacité naturelle à nous adapter à des situations difficiles. Nous avons cru longtemps que les siècles de la série « vingt » seraient ceux du bonheur ou tout au moins du confort. La fin de la misère, la fin de la maladie, la fin des guerres, l’avènement de la société de consommation et des loisirs.
Nous sommes en train de déchanter grave comme disent les ados. L’augmentation des prix des matières premières et notamment des matières agricoles fait revenir le spectre de la faim dans le monde, que l’on croyait en train de disparaître petit à petit (la faim, pas le monde !!). L’augmentation des prix de l’énergie et notamment du pétrole diminue notre marge de manœuvre en termes d’accès aux loisirs. Il faut d’abord penser à remplir la cuve à mazout et le réservoir des voitures avant de regarder le catalogue de « Voyages sans frontières ».
Nombreux sont ceux qui ont décidé d’habiter loin de leurs lieux de travail afin d’accéder à une propriété moins onéreuse et qui voient leur budget de carburant grignoter le bénéfice escompté au départ.
Et puis il a cette crise qui met à mal nos économies et nos emplois.
Heureusement, nous avons encore de vieux réflexes et nous sommes capables d’apprendre rapidement pour réagir face à ces défis inattendus.
Nous devons être capables d’adaptabilité.
Henri LABORIT (Biologiste français 1914-1995) disait : « Est adapté qui est » autrement dit le simple fait d’être en vie signifie être adapté. Mais ce qui nous intéresse aujourd’hui est de disposer de facultés d’adaptation.
Cela commence à être un peu compliqué ?
Je sais qu’il est un peu tôt (lundi) pour faire des efforts cérébraux mais la (toute petite) partie théorique que je vais aborder est facile puisque moi même je l’ai comprise. Je vous laisse vous reposer un ou deux jours et je vous envoie la suite mercredi.

Pour en savoir plus, procurez-vous au plus vite le magnifique ouvrage dont le titre est :
« Vive l’entreprise, vive nous »

Vous n’avez pas fini d’en entendre parler.
Oui, surtout ici bien sûr.

samedi 11 juillet 2009

AIC news. La foire aux cochons


Dans les clubs d'audits croisés internes, il est de tradition d'organiser deux fois par an une demi journée de travail avec (presque) tous les auditeurs afin d'élaborer le programme des audits de la période à venir. En général, les organismes adhérents ont déjà exprimés leur besoins dans les semaines qui précèdent et ces besoins ont été rassemblés dans un fichier Excel. On y précise le nom de l'organisme, sa taille, le (ou les) référentiel concerné, la période souhaitée, etc. Lors de la demi journée de rencontre, ledit fichier est projeté sur un écran et l'animateur du club passe en revue chaque demande. Les auditeurs présents dans la salle se positionnent alors sur ce planning soit en tant que responsable d'audit soit en tant qu'auditeur. En fonction des propositions, il y a soit concurrence et l'animateur doit faire des choix absolument subjectifs, soit absence de volontaire et l'animateur doit faire la promotion de l'organisme audité. Cela met souvent une jolie ambiance dans ces marchés des audits, ambiance qui, à la troisième année d'existence du club de Franche Comté, a transformé l'appellation "marché des audits" en celle beaucoup plus évocatrice et poétique de "foire aux cochons".