Le pouvoir des équipes autonomes :
Le pouvoir des équipes
autonomes est très grand. Dès l’instant où le contrat passé avec le client a
été accepté par une équipe autonome (une mini-usine), les équipiers ont tout
pouvoir. Il suffit qu’ils remplissent ce contrat pour satisfaire le client et
il suffit également qu’ils le remplissent de manière économique en dégageant
une marge. Je ne sais pas si JFZ exige un niveau de marge (je ne le pense pas)
mais il explique dans une de ses interviews qu’il a connu des marges de l’ordre
de 12%, ce qui est plutôt très bon pour une société de sous-traitance. Cette
marge, je le répète est nécessaire car elle conditionne la réalisation du rêve
partagé : maintenir l’emploi dans le village. Cet exploit économique n’est
possible que si les structures (les processus de support) sont légères et les structures seront légères si
elles interviennent uniquement à la demande des équipes mais aussi si les
opérateurs intègrent de nombreuses compétences. C’est ainsi qu’ils pratiquent
eux-mêmes un maximum d'entretiens de leurs équipements. Bien entendu, dans les cas graves, ils
font appel à une fonction support de maintenance, un super technicien qui
partage son temps entre les demandes de toutes les équipes autonomes. Les équipes décident des embauches sans passer par les RH chez Favi. Ils établissent eux-mêmes les modes opératoires. Ils sont
en contact direct avec les clients (un commercial est intégré dans chaque équipe
autonome), et de ce fait, ils reçoivent les commandes sans intermédiaire et cela raccourcit le circuit de
production. Ils sont passés d’un délai d’une douzaine de jours entre commande et
livraison à un délai d’une journée. Mieux que la Redoute. Et de ce fait, plus
besoin de service logistique, ni de planning de fabrication, ni de service
livraison. Directement du producteur au consommateur.
En termes de chiffres, les
personnels indirects représentent 20% seulement de la masse salariale. Tu as
calculé ce qu’ils représentent chez toi ?
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