Je m’aperçois que je t’ai parlé
d’entreprise libérée mais pas encore d’holacratie. Les buts sont les mêmes, à
savoir donner plus de performance aux organisation en rendant les employés
heureux d’exercer leur boulot. Mais les deux approches, si elles s’appuient sur
des principes identiques, ne se ressemblent pas quant à la manière de procéder.
L’entreprise libérée telle qu’elle a été évoquée dans les messages précédents
ne propose pas de méthode. Elle part de l’expérience de JFZ. L’organisation
mise en œuvre dans son entreprise Favi n’est pas reproductible car si elle s’appuie
sur des principes qui s’appliquent dans tout organisme, elle est conditionnée
par des particularités qui n’existent pas partout. Par exemple le fait que
c’est une entreprise de production d’objets en grandes séries, qu’elle est
implantée en pleine campagne, que ses clients sont des entreprises du secteur
automobile, etc.
Par opposition au modèle de JFZ,
l’holacratie est un modèle standard qui est implanté avec une méthode
déterminée laquelle a été déposée. Son
principal défaut, à mon avis est qu’elle fait l’objet d’un business intense (son
inventeur est américain !!) à l’instar des « six sigma » par exemple et que de ce
fait elle manque de souplesse et d’adaptation aux spécificités des entreprises
qui s’y intéressent.
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