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Il y a deux manière d’aborder la nouvelle version de l’ISO
9001.
La première consiste à chercher uniquement le certificat et
continuer comme par le passé à disposer d’un système de management de la
qualité qui n’intéresse pas grand monde et qui ne motive pas trop ton patron.
Et ça, c’est pas compliqué (pas beaucoup, je te dirai comment faire).
La seconde consiste à utiliser l’opportunité (c’est aussi un
risque) de la publication de ce nouveau référentiel pour revoir entièrement ton
système de management de la qualité et le faire passer du XXème au XXIème
siècle.
Je vais d’abord te parler de la première pour clore
rapidement le sujet car, te connaissant, je sais que ce n’est pas cette voie
que tu as choisie. Il n’y a pas de changement fondamental dans les articles 5,
6, 7, 8, 9 et 10 et quand on connait la difficulté qu’ont les auditeurs à
identifier des écarts lorsqu’ils ont affaire à des audités habitués à ce genre
d’opération, il n’y a pas grand danger à repeindre la façade. Il suffit que tu repères
les nouveautés comme par exemple en revue de direction, la donnée d'entrée
concernant les performances des prestataires externes, et le tour est joué.
En ce qui concerne la compréhension du contexte, une petite
liste des enjeux, une ou deux lignes d’actions dans un quelconque tableau et
idem pour les parties intéressées. Le plus gros morceau est l’approche risques
mais comme il n’y a pas d’obligation d’utilisation d’outil ou de recherche
exhaustive (cela peut être « qualitatif ») tu peux y aller avec un
minimum vital. Si tu réponds aux exigences même en dessous du seuil acceptable,
tu ne risques au pire qu’une petite remarque que tu corrigeras dans l’année qui
suit l’audit de renouvellement.
Donc ne te fais pas trop de souci pour ton certificat. Ton
patron sera content de toi et il pourrait se consacrer à ses petites affaires
habituelles (plus importantes que cette formalité) en toute tranquillité.
Cependant comme tel n’est pas ton but, on va passer à du
plus lourd et du plus sérieux.
La semaine prochaine.
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