Une chose en entrainant une autre, je m’aperçois que,
lorsque je fais la promotion d’une approche processus réelle, celle qui permet
à une organisation d’être agile et réactive, cela se rapproche étrangement
d’une nouvelle forme de gouvernance qui veut libérer les entreprises. Je veux
parler d’holacratie. Si tu le permets, je te propose quelques réflexions à ce
sujet car c’est un peu dans l’air du temps. En fait, je me permets un amalgame que
les puristes me reprocheront car les principes de l’holacratie ne sont pas tout
à fait les mêmes que ceux qui permettent la libération d’une entreprise mais ce
sont là des querelles d’écoles qui ne sont pas fondamentales et que l’on
abordera plus tard.
Il y a quelques gourous sur ce thème et l’un des plus connus
est Isaac Getz. Tu peux aller jeter un œil sur quelques vidéos que l’on trouve
sur You Tube. C’est intéressant sur le plan conceptuel mais tu restes un peu sur
ta faim. En effet, il t’a convaincu que, dans certaines conditions de travail,
les gens peuvent libérer une énergie fantastique. Il prend comme exemple le
fait que lorsqu’une société embauche des personnels, ils montrent en règle
générale une grande motivation. Hélas, quelques années (ou mois) plus tard, tu
n’en comptes plus qu’un seul sur dix qui a conservé cette motivation du départ.
Conclusion, c’est le mode de fonctionnement de nos organisations qui les
décourage et les transforme en salariés sans enthousiasme, ayant hâte de sorti
des bureaux et des ateliers pour retrouver une vraie vie en dehors du boulot.
Bon, mais ce constat, tu l’avais fait avant lui.
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