Bon c’est pas fini. Quand je suis arrivé à Nancy l’avant-veille, je
n’avais pas réservé d’hôtel et je me suis arrêté au premier que j’ai trouvé sur
mon chemin en arrivant, à l’Ibis Sainte Catherine. Un Ibis 3 étoiles je te
signale au passage.
Que dis-tu ?
Des Partagas et des nuits en trois étoiles, j’ai la
belle vie pour un consultant ?
Oui mais aujourd'hui ne n’ai plus qu’à dépenser tout l’argent que j’ai
gagné au cours d’une longue vie austère de labeur acharné et effectivement,
j’évite les auberges de jeunesse et les kébabs.
Bref, en arrivant, j’attends une bonne dizaine de minutes pendant que
l’employé me cherche une chambre libre.
- - Je ne sais pas quelles sont celles qui sont déjà
faites. Je vais vous donner la 406 mais avant je vais vérifier auprès du
personnel d’étage.... Ah, je n’arrive pas à les joindre. Les couloirs
sont très longs, se justifie-t-il.
Quelques minutes passent encore.
- - Non c’est bon, voici la clé de la 406.
Je grimpe au quatrième étage, entre dans la chambre et j’aperçois par
terre un linge de bain et au chevet du lit un pot d’ananas frais entamé.
J’appelle la réception. J’explique la situation.
- - Ah, bon, excusez-moi je vais vous en donner une
autre.
Je redescends.
Le réceptionniste s’excuse encore et me tend une autre clé.
- - Celle-là,
c’est tout, bon me dit-il.... Vous avez besoin d’un parking ?
- - Non j’ai garé ma voiture dans le parking
Stanislas à côté.
- - Ah ben tant mieux car je n’ai plus de place.
Je te laisse conclure.
Bon ben c’est pas tout, mais je te raconterai la suite la semaine
prochaine.
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