jeudi 29 janvier 2015

La performance dans les services publics (Saison 16)



L’amélioration par rupture est effectivement une autre approche de l’amélioration permanente. Elle est l’apanage des directions car elle s’apparente avec la pensée stratégique. Elle est issue de la nécessité de changer radicalement soit dans l’organisation, soit dans la nature des produits ou services rendus (ou vendus). Je ne te parlerai pas des outils que l’on peut mettre au service de ce concept mais simplement de la mécanique (une d’entre elles) qui la génère. Elle nait d’une réflexion prospective qui, comme son nom l’indique, est relative à une vision à long terme. Il faut identifier les enjeux du contexte (politiques, économiques, environnementaux, etc.) et identifier les risques potentiels encourus et les opportunités offertes.
Pardon, cela te rappelle un texte normatif en cours de révision ?
Oui tu as raison.
En fonction de ces éléments, tu décides ou non de changer quelque chose et tu élabores un projet d’entreprise ou un projet d’établissement. A ce niveau de réflexion, tu n’as pas forcément une idée précise de ce tu souhaites mais tu peux d’ores et déjà donner quelques orientations. Cela se traduit la plupart du temps par une volonté d’innovation vers de nouveaux produits, de nouvelles techniques de ventes ou d’organisation ou bien encore vers une nouvelle implantation qui te permettra d’être plus productif ou plus réactif.
On pourrait donner comme exemple un vigneron ou un agriculteur qui veut passer d’une culture traditionnelle à une culture biologique. C’est une décision lourde de sens et de conséquences qui va s’étaler sur plusieurs années et qui doit ensuite faire l’objet d’un vrai projet avec des objectifs, des échéances, des ressources, des responsabilités, et des analyses de risques bien entendu, etc.
    

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