Audit interne : agir selon des modèles.

La performance absolue n’existe pas. Aussi, une évaluation de performance est TOUJOURS une comparaison entre ce que l’on est et ce que l’on devrait être (ou ce que l’on souhaite être) ou une comparaison entre ce que l’on fait et ce que l’on devrait faire (ou pourrait faire).

Nous devons donc élaborer des modèles de ce que l’on devrait faire et ensuite travailler pour être conforme à ces modèles. Ne partez pas tout de suite, je vais essayer d’être plus clair.

Les modèles de ce que l’on doit faire nous sont fournis par les marchés et les clients. Qu’attendent-ils de nous et jusqu’où nous engageons-nous à les satisfaire en fonction des ressources dont nous disposons. Ceci est notre promesse de vente ou notre promesse de service à rendre.

Les modèles de ce que l’on doit faire sont aussi soumis aux contraintes de la réglementation si notre produit ou service rendu ou vendu présente un aspect légal.

A partir de ce constat, nous devons mettre en œuvre des méthodes de travail, des méthodes d’organisation, des méthodes de management qui permettront d’optimiser la performance des ressources c'est-à-dire d’éviter tout gaspillage.

Il me semble difficile de montrer de la performance sans méthode autrement en travaillant n’importe comment sans réflexion préalable. De plus, comme nous ne sommes pas certains que les méthodes en question soient les plus efficaces possibles, force nous est donc de remettre en question nos pratiques et de nous améliorer en permanence.

L’audit interne (ou l’évaluation) est un outil qui permet de s’assurer que l’organisation est basée sur des méthodes.  Un auditeur, même non sachant dans les métiers de l’organisme qu’il audite, sera pertinent s’il cherche la présence de méthodes dans les réponses des audités.

C’est pour cette raison que les questions fondamentales d’un auditeur commencent le plus souvent par : « Comment… ? ».

Et même non sachant, s’il est plein de bon sens et de logique, il est capable d’évaluer la pertinence (ou l’absence) de méthode.

   - Comment avez-vous déployé la culture de la bientraitance dans votre établissement ?

Il est difficile de répondre si aucune réflexion n’a été engagée sur cette thématique et si aucune action n’a été mise en œuvre suite à cette réflexion, n’est-ce pas ?

- - Comment vous assurez-vous de l’efficacité de votre veille réglementaire.

Là encore, sans méthode de travail existante, il me semble difficile de donner une réponse correcte à l’auditeur.

Je vais essayer de trouver quelques exemples pour les prochains jours.

Si j’y pense !!